
Depuis le 12 janvier, la Roumanie connait une vague de manifestations contre les mesures d’austérités imposées par le FMI et l’Union européenne appliquées par le gouvernement et le président Traian Bàsescu. Ce qui, au début, était un rassemblement d’une centaine de personnes au centre de la capitale roumaine a pris de l’ampleur. Hier soir, on dénombrait près d’un millier de manifestants à Bucarest et quelques centaines dans d’autres villes.
(...) Même si ce n’est pas le plus grand rassemblement que la Roumanie ait connu depuis le début de la crise économique et des mesures d’austérité, c’est la première fois que les manifestations s’accompagnent de violences. Les images diffusées par les médias nationaux et internationaux ressemblent fort à celles venues de Grèce. (...)
pour un grand nombre de Roumains, ces manifestations rappellent celles de 1989 et ressemblent aux prémices d’une nouvelle révolution. Cette idée est soutenue par les lieux de rassemblement de la foule qui sont les lieux emblématiques de 1989, notamment la place de l’université à Bucarest. (...)
Malgré les appels à l’ordre de nombreux leaders politiques comme Kelemen Hunor, leader de l’Union démocratique des Magyares de Roumanie, qui rappelait lors d’une conférence de presse que seul le gouvernement pouvait résoudre les problèmes politiques et que la violence menait à l’anarchie, les manifestants ne décolèrent pas.
S’ils sont seulement une poignée réunis au centre de la capitale durant la journée, les manifestants sont rejoints par beaucoup de jeunes la nuit tombée. (...)
Malgré les appels à l’ordre de nombreux leaders politiques comme Kelemen Hunor, leader de l’Union démocratique des Magyares de Roumanie, qui rappelait lors d’une conférence de presse que seul le gouvernement pouvait résoudre les problèmes politiques et que la violence menait à l’anarchie, les manifestants ne décolèrent pas.
S’ils sont seulement une poignée réunis au centre de la capitale durant la journée, les manifestants sont rejoints par beaucoup de jeunes la nuit tombée. (...)
Le vrai danger de ces manifestations est une fanatisation de la jeunesse et son embrigadement dans les extrêmes puisqu’autant le Parti social démocrate de l’opposition que le Parti démocrate libéral au pouvoir n’ont apporté de réelles solutions aux préoccupations de la population.
Malgré le fait que la crise touche d’autres pays européens, la situation de la Roumanie pousse toujours ses citoyens à une émigration économique, 23 ans après la chute du communisme. Ces manifestations portent donc en germe la colère de citoyens au bord de l’explosion depuis longtemps. (...)