
2/2 Suite à ce tweet, @SamGontier, journaliste à @Telerama, a été mis en examen. Nous avons assisté à son audience à la 17e chambre correctionnelle.
Un journaliste n’a-t-il plus le droit à la critique ? #Libertedexpression #libertedelapresse pic.twitter.com/BFUIaBUXun— BLAST, Le souffle de l'info (@blast_france) October 18, 2022
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BFM TV et Fogiel s’attaquent à un journaliste de Télérama : le droit de critique menacé
C’était lundi 17 octobre au Tribunal de Paris. La chaîne d’information en continu et son directeur général Marc-Olivier Fogiel ont attaqué en diffamation le chroniqueur télé Samuel Gontier. En cause, un tweet de 2019 dans lequel il critique la ligne éditoriale de plus en plus « raciste, xénophobe et islamophobe » de BFM TV depuis l’arrivée de Marc-Olivier Fogiel à sa tête, ainsi que la « libre-antenne » accordée à Luc Besson, accusé de viol, lors d’une interview. Un cas rare d’attaque d’un journaliste par un média. Blast se livre au compte-rendu d’une audience déterminante pour la liberté d’opinion et le droit de critique.
« D’une manière générale, je joue le rôle de poil à gratter. » À la barre, Samuel Gontier formule simplement l’essence même de son métier : la critique. Il a rejoint Télérama en 1996, et occupe depuis 2008 le rôle de chroniqueur télé sur son blog, Ma vie au poste. Le 9 octobre 2019, il publie un nouveau billet intitulé « Robert Ménard, Marine Le Pen et Jean-Pierre Chevènement en majesté sur BFMTV ». Pour assurer sa promotion, il tweete alors un résumé concis qui renvoie vers l’article : « Depuis l’arrivée de Marc-Olivier Fogiel à sa tête, la ligne éditoriale de BFMTV s’affermit : racisme, xénophobie et islamophobie à tous les étages. Et libre antenne à Luc Besson, accusé de viol ».
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