
Bras de fer entre un collectif de femmes et la Grande Mosquée de Paris, après que les femmes ont été contraintes de ne plus prier dans la salle principale.
Un collectif de musulmanes, les « Femmes dans la mosquée », a déclenché la polémique en dénonçant auprès de l’AFP une ségrégation à la Grande Mosquée de Paris. (...)
Sa porte-parole Hanane Karimi évoque « un déchaînement de violence » après qu’une douzaine de femmes avaient tenté d’accéder à la principale salle de prière, samedi 21 décembre. Les femmes qui souhaitent prier à la Grande Mosquée doivent désormais le faire dans une salle en sous-sol.
Le 23 décembre, la Grande Mosquée de Paris a réagi en criant « au mensonge et à la désinformation ». Sa direction dénonce l’action d’un « groupuscule féministe » qu’elle accuse de « fitna », de sédition. Les deux parties annoncent des dépôts de plaintes.
Jusque là, derrière un rideau
Si la situation s’est tendue, et médiatisée, ces derniers jours, le feu couvait depuis plus longtemps. (...)
Il y a un mois, le collectif lançait une pétition appelant le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à « rompre avec le relégation des femmes », soulignant que « l’invisibilisation des femmes dans les lieux de culte est symptomatique d’un malaise dans les rapports hommes-femmes ».
Et pourquoi cette relégation en sous-sol ? (...)