
Ah, enfin. On va supprimer mes quatre cent soixante quinze euros mensuels pour mes quatre enfants. Pas de problème : j’assume. Avec maman qui gagne très bien sa vie et moi qui fait de mon mieux, on va survivre. Il faut assumer sa gauchitude. L’Etat peut bien reprendre ses allocations familiales, je les ai trouvées depuis toujours si, comment dire, si pétainistes voilà. (Désolé Eric Zemmour). Oui, pétainistes.
Pas un seul député ne peut les justifier d’une manière intelligente.
Je ne vois pas pourquoi on donne des allocations familiales aux riches. Quand on est riche, on est pour le mérite. On assume.
Assumez bande de riches !
Sociologie des allocations familiales...
jeudi 9 octobre 2014, par Grosse Fatigue
Ah, enfin. On va supprimer mes quatre cent soixante quinze euros mensuels pour mes quatre enfants. Pas de problème : j’assume. Avec maman qui gagne très bien sa vie et moi qui fait de mon mieux, on va survivre. Il faut assumer sa gauchitude. L’Etat peut bien reprendre ses allocations familiales, je les ai trouvées depuis toujours si, comment dire, si pétainistes voilà. (Désolé Eric Zemmour). Oui, pétainistes.
Pas un seul député ne peut les justifier d’une manière intelligente.
Je ne vois pas pourquoi on donne des allocations familiales aux riches. Quand on est riche, on est pour le mérite. On assume.
Assumez bande de riches !
Pourquoi encourager les riches à avoir plus d’enfants ? C’est très mauvais. Les enfants de riches ont tendance à avoir le même niveau de vie que leurs parents qui leur payent des boîtes privées quand ils sont nuls pour avoir des diplômes bidons et travailler par piston dans des participations croisées. De plus, les riches ont des voitures grosses et polluantes qui occupent plus de places de stationnement que la bagnole de Pierre Richard dans les années soixante-dix à Paris.
Ce n’est guère mieux en province Michou.
Oui, oui, oui, trois fois oui ! Supprimons les allocations pour les riches !
On peut aussi les supprimer pour les pauvres. On peut imaginer que les pauvres feront moins d’enfants si l’on supprime les allocations. Oh, pas tout de suite, mais disons, que l’on pourrait plafonner à deux enfants. Ce serait parfait deux enfants par couple de pauvres. Les enfants seraient mieux élevés, ils pourraient aller au Futuroscope™, au Puy du Fou™, à la Rivière des Cons™, à la Vallée des Zombies™, à la Galerie des Gamers™ une fois par an en profitant de l’argent que l’on ne donne plus aux riches pour qu’ils aillent au ski. Les pauvres pourraient aussi continuer de consommer chez Décathlon™ des vêtements pas chers pour les obèses. (...)
Avec moins d’enfants, on devrait limiter le chômage, le trou dans la couche d’ozone, les embouteillages, les types qui vous poussent dans le RER A, la pollution au CO2, et j’en passe ! Même Bourdieu n’y avait pas pensé. Et pourtant, dans Bourdieu, il y a.... (...)