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Soirée de solidarité avec les lanceurs d’alerte ce jeudi 20 février à Paris
Article mis en ligne le 19 février 2020

À quelques jours du procès de Julian Assange qui se tiendra à Londres, plusieurs organisations et médias (parmi lesquelles Reporter Sans Frontières, Regards, Mediapart, L’Huma, etc.) organisent une réunion publique pour refuser l’extradition de Julian Assange et créer un véritable statut protecteur des lanceurs l’alerte.

Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, Sarah Harrison, Rui Pinto ou encore Glenn Greenwald. Ils sont de plus en plus nombreux à oser dénoncer l’injustice, la triche, la fraude des grandes puissances économiques et politiques qui régissent ce monde. Des lanceurs d’alerte qui, parallèlement à la masse croissante des soutiens dont ils disposent – parfois même politiques – voient des lois venir saper leur combat, les criminaliser. C’est le fort que l’on protège, le faible que l’on oppresse. (...)

Face à l’urgence et à la remise en cause du droit d’informer, une réunion publique se tiendra ce jeudi 20 février à 19h, au 29 boulevard du Temple (Paris), à l’initiative et grâce au soutien de nombreux médias (dont Mediapart, Regards et Le Média qui en ont lancé l’idée, mais aussi L’Humanité et bien d’autres), des organisations professionnelles (Reporters sans frontières, Fédération internationale des journalistes), des syndicats (SNJ-CGT, SNJ, UGICT-CGT), des associations (Ligue des droits de l’homme, Maison des lanceurs d’alerte). Ce même jeudi, le collectif international d’avocats qui assure la défense du fondateur de WikiLeaks tiendra une conférence de presse à Paris.

Partout, les lanceurs d’alerte sont menacés. Leur sécurité se voit restreinte, voire tout bonnement supprimée. Au Portugal, Rui Pinto, le lanceur d’alerte des FootballLeaks et des LuandaLeaks est en prison depuis près d’un an. En 2016, l’Union européenne adoptait la directive « Secrets des affaires », venant directement placer le droit du côté du voleur, du menteur et du tricheur, et non auprès du citoyen, du journaliste ou du syndicaliste.

Leur liberté est celle des citoyens d’être informés.

Voilà pourquoi nous vous donnons rendez-vous ce jeudi 20 février à 19h, au 29 boulevard du Temple (Paris), pour cette soirée de solidarité. Venez nombreuses et nombreux.