
Depuis plusieurs semaines, l’administration climatosceptique de Donald Trump réfléchit à une éventuelle sortie des États-Unis de l’Accord de Paris. Alors qu’une nouvelle session de négociations climatiques a commencé lundi 8 mai à Bonn, le président des Etats-Unis hésite toujours.
Mardi 9 mai 2017 - Donald Trump devait réunir ses conseillers ce mardi pour décider si les Etats-Unis restaient ou non dans l’Accord de Paris. Un porte-parole de la Maison blanche a annoncé que cette réunion était reportée à une date indéterminée.
(...) « Les États-Unis vont devoir clarifier leur position avant plusieurs grands forums internationaux où les questions climatiques seront au centre : la prochaine session de négociations onusiennes sur le climat qui s’ouvrira lundi 8 mai à Bonn (Allemagne), un test pour la délégation américaine puisqu’elle sera la première depuis l’élection de Donald Trump ; le G7, dix jours après, en Italie ; puis le G20 qui va suivre en Allemagne », analyse Lucile Dufour, responsable Négociations internationales et développement au Réseau action climat (Rac). Résultat, l’équipe du président climatosceptique s’agite. « Il y a eu une première réunion il y a dix jours et une autre lundi », rapporte Lucile Dufour.
Il est cependant très difficile pour les observateurs d’anticiper la décision du président états-unien, tellement son entourage est divisé. (...)
Du côté de la société civile, de nombreuses entreprises et groupes d’entreprises — comme le Business council for sustainable energy (BCSE), un groupement d’entreprises du secteur des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et du gaz naturel, ou même des géants pétroliers comme Exxon Mobil - ont appelé Donald Trump à rester dans l’Accord de Paris. Motif, ne pas se retrouver exclues du business des énergies renouvelables, au bénéfice d’énergies fossiles qui ne sont plus compétitives.
Même mobilisation du côté des citoyens états-uniens (...)