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Souscription d’Acrimed : verre à moitié vide ou à moitié plein ?
Article mis en ligne le 31 mai 2016

Afin d’éviter de devoir faire face à de sérieuses difficultés financières, Acrimed a lancé il y a huit semaines un appel à souscription, avec un objectif fixé à 60 000 euros. Nous expliquions alors : « Nos ressources financières ne sont constituées que par les cotisations des adhérent-e-s, des dons et la vente de notre délicieux magazine, Médiacritique(s). Nous ne recevons aucune subvention, notre site est intégralement gratuit et nous sommes réfractaires à toute forme de publicité. » 60 000 euros, qui représentent 0,36 % des 16,6 millions d’euros de revenus de l’oligarque des médias Arnaud Lagardère en 2014, nous sont en effet indispensables pour maintenir et développer nos activités, en assurant notamment l’emploi de nos trois salariés. Huit semaines plus tard, l’heure est à un premier bilan.

À ce jour, donc, l’objectif n’est qu’à moitié atteint, puisque nous avons reçu environ 30 000 euros. Nous remercions celles et ceux qui ont d’ores et déjà répondu favorablement à notre appel, qu’il s’agisse des donateurs et donatrices, ou des internautes, sites, collectifs et autres organisations qui l’ont relayé. Nous avons ainsi reçu plusieurs centaines de dons, petits, moyens ou gros, qui nous permettent d’envisager l’avenir un peu plus sereinement.

Mais force est de constater, si l’on regarde le verre à moitié vide, que le compte n’y est pas encore. Alors, répétons-le : tandis que la presse dominante est gavée d’aides publiques distribuées en dépit du bon sens, nous ne pouvons compter que sur les dons de celles et ceux qui nous soutiennent et sur les cotisations de nos adhérent-e-s.

L’actualité de ces dernières semaines, marquée par les mobilisations contre la Loi Travail, a rappelé à qui l’aurait oublié – ou refuserait de le voir – le rôle néfaste que peuvent jouer les médias dominants et les éditorialistes spécialistes de la démobilisation sociale, et l’utilité, pour ne pas dire la nécessité, d’une critique radicale des médias, intransigeante et indépendante, telle que la propose Acrimed.

Cette intransigeance et cette indépendance sont garanties par notre autonomie financière (...)

Acrimed a besoin de vous, Acrimed a besoin de sous ! (...)