
Les choses se compliquent pour le gouvernement français après l’annonce de son intention de fournir des armes, de même que la Grande-Bretagne, à l’opposition syrienne. Coup sur coup, le refus des partenaires européens de lever l’embargo, et les fortes dissensions au sein de l’opposition syrienne, rendent l’opération plus hasardeuse, et Paris pourrait temporiser.
Les choses se compliquent pour le gouvernement français après l’annonce de son intention de fournir des armes, de même que la Grande-Bretagne, à l’opposition syrienne. Coup sur coup, le refus des partenaires européens de lever l’embargo, et les fortes dissensions au sein de l’opposition syrienne, rendent l’opération plus hasardeuse, et Paris pourrait temporiser.
Laurent Fabius, le chef de la diplomatie, a donné une indication de son inquiétude ce lundi matin sur Europe1, en évoquant la crise interne que traverse la Coalition nationale syrienne (CNS), le regroupement de l’opposition au régime de Bachar al-Assad :
« La situation actuelle est absolument catastrophique. Si on veut éviter que la Syrie éclate et que ce soient finalement les extrémistes qui l’emportent, il faut une solution politique, et, pour ça il faut un rééquilibrage des forces sur le terrain militaire. (...)