
les tanks d’Assad règnent sur les gravats
Bachar el Assad aura innové dans l’histoire de l’horreur : il gouverne des villes en ruines, désertes, où ne circulent que ses tanks qui sèment la mort… Mais il n’y a plus personne à tuer, et il ne règne que sur des gravats...
On parle de réveiller la Cour pénale internationale, et les incriminations pour ce crime entrepris contre le peuple syrien devraient pleuvoir sur le gouvernement et l’armée du boucher de Damas, le plus grand pulvérisateur de villes de notre temps.
Le scandale de cette justice, c’est qu’il est couru d’avance qu’elle épargnera Barack Obama, François Hollande et les responsables des affaires étrangères de ces deux pays qui auront protégé ce crime jusqu’au bout en prétendant porter des secours au peuple syrien qui les attend toujours.
La prétendue « ligne rouge », l’utilisation d’armes chimiques contre la population, à partir de laquelle Franças et Américains se sont engagés à intervenir, pouvait être dénoncée pour ce qu’elle était : une autorisation à tuer par tous les autres abondants moyens dont dispose le régime d’el Assad. Mais celui-ci aura même pu allègrement violer cette supposée limite sans que ni Barack Obama, ni François Hollande ne disent un mot. (...)