
Les mégalomaniaques du Great Reset le répètent à l’envie : « la crise Covid a précipité la numérisation de notre société ». Oui, les puissants tissent une toile de surveillance de masse et le Bitcoin apparaît de plus en plus comme le seul espoir face à la fin du cash et le totalitarisme cybernétique.
« Le pass-sanitaire, précurseur de la Digital ID »
« Les confinements et la réduction des contacts physiques ont accéléré le développement des services numériques. Partout dans le monde, les citoyens ont dû se tourner vers l’équivalent numérique de services auxquels ils avaient auparavant accès en personne », peut-on lire sur le blog « Digital Identity & Security » du marchand d’armes Thalès. (...)
La multinationale détenue à 25 % par l’État français semble être à la pointe des ambitions totalitaires se servant de cette pandémie pour créer une société du contrôle et de l’apartheid. [Voire du rationnement, au fur et à mesure que le pic pétrolier mettra fin à la société de consommation à outrance. Les 16 pays pétroliers fournisseurs de l’UE vont voir leur production reculer de 10 % à 20 % au cours de cette décennie]
Alors même que nous commençons à retrouver un semblant de normalité, l’auteure de l’article, Kristel Teyras, note que « cette numérisation des services semble devoir s’accélérer » en raison du fait que les « gouvernements du monde entier demandent à leurs citoyens de se munir de pass-sanitaires ».
Sans ambages, elle avoue plus loin que les « pass-sanitaires serviront de précurseur au déploiement des ID digitales mobiles ». Ces dernières doivent « permettre de prouver son identité en ligne, de s’authentifier sur des sites, confirmer des transactions, etc ».
Thalès avance même que « les gouvernements sont idéalement placés pour fournir cette Digital ID ». Dit autrement, le marchand de mort a l’intention de collaborer avec le gouvernement pour monitorer notre moindres faits et gestes sous prétexte sanitaire (dans un premier temps…). (...)
Un wallet pour les gouverner tous
Les puissants savent que nous atteignons les limites de la croissance. La baisse du niveau de vie va inéluctablement mettre en péril leur autorité. Mais plutôt que de renier leur idéologie libérale aussi mortifère qu’injuste, gouvernements, banquiers et autres multinationales ont décidé de s’allier sous le grand patronage du Forum de Davos.
Le but est de nous attirer dans les filets d’une société orwellienne de contrôle total dont nous avons un avant-goût en Chine avec le Crédit social. Il semble écrit d’avance que ce système de veille despotique évoluera en Europe vers une sorte « crédit-carbone » plutôt qu’un « crédit social » : (...)
En effet, en juin de cette année, l’UE a lancé un grand projet de “Wallet Digital” contenant une « Digital ID ». Nous en avions parlé dans cet ARTICLE. Thalès anticipe que ce Wallet, par essence, transformera l’accès aux services publics et qu’il sera fondé sur quelques principes clés :
« Permettre aux citoyens de prouver qui ils sont » :
« La possibilité de prouver son identité est une chose que beaucoup d’entre nous considèrent comme acquise, mais sans identité, vous seriez surpris de voir à quel point il est difficile d’accéder à des services de base comme les soins de santé. »
Thalès fait-il référence ici au fait que l’on ait plus le droit d’aller à l’hôpital sans pass-sanitaire. Par ailleurs, pourquoi devrions-nous systématiquement “prouver” qui nous sommes ? Surtout dans le domaine de la santé. Qui accepte que son assureur ou son banquier sache quoi que ce soit de sa santé ?!
Autre principe clef : « La confidentialité des données » :
« Les gens se méfient de plus en plus de l’utilisation qui est faite de leurs données […]. Les citoyens pourront choisir avec ce wallet les informations qu’ils montrent aux entreprises et aux organisations. Vous avez besoin de prouver votre identité dans un bar ? Vous pouvez simplement montrer votre date de naissance sans avoir à communiquer votre adresse. »
L’hôpital se moque ouvertement de la charité. Pouvait-on trouver un exemple plus insignifiant ? Big Brother Thalès assure même que le wallet sera « conforme aux principes de l’UE en matière de données (GPRD), qui garantissent la minimisation des données, leur protection et la gestion des droits à la vie privée ». Nous voilà rassurés…
Il faut être un grand naïf pour croire que ces données ne fuiteront pas. Ou qu’elles ne soient pas passées à la moulinette de l’IA pour disséquer notre moi et mieux nous contrôler ! (...)
« Combiner paiement et identité » :
« Les choses deviennent vraiment passionnantes lorsque l’on réalise que le wallet peut héberger à la fois une identité numérisée et des moyens de paiement. Cela pourrait permettre, par exemple, de verser une caution pour un nouvel appartement ou de régler une amende pour excès de vitesse directement depuis leur smartphone. »
Lorsque j’achète quelque chose, je veux donner mon argent et c’est tout. Ce « digital wallet » (cette usine à gaz) est une mise à l’étrier à la fin du cash et il est écrit d’avance le CBDC de la banque centrale européenne viendra s’y greffer en temps voulu.
Une fois le bon vieux billet de banque évincé, il deviendra enfantin d’empêcher quiconque d’acheter si ou ça pour x raison. Les gouvernements autoritaires pourront couper les vivres à n’importe quel activiste ou journaliste. En Chine, des dizaines de millions de billets d’avion ou de train sont déjà refusés chaque année à ceux dont le crédit social est tombé trop bas…
Il sera également possible de mettre en place des taux négatifs. Le but est très simple : pomper notre épargne en vue de retarder l’écroulement du système sous le poids de sa dette. En ce jour prochain du grand jubilé, il est déjà prévu que le CBDC viendra prendre la place des banques en faillite. Tout est prévu pour cet inévitable Great Reset monétaire.
Une monnaie en phase avec la décroissance (quantité fixe). Voilà ce dont nous avons besoin face à l’explosion de la bulle d’endettement qui prend actuellement la forme d’une inflation extrêmement douloureuse.
Nous allons lentement glisser vers une société totalitaire à moins que le bitcoin devienne la pierre angulaire du nouveau système monétaire international. Une monnaie apatride, anonyme, disponible en quantité limitée, et dont la blockchain doit servir de standard universel à tous les développeurs du monde libre.