
Des chercheurs américains ont cultivé des tissus organiques sur un support issu de la nanoélectronique. Ces cultures « cyborgs » serviront aux biologistes pour étudier le fonctionnement d’un organe. On peut aussi y voir un nouveau pas vers une fusion harmonieuse de l’Homme et de la machine...
(...) Ils ont ainsi créé des sortes de tissus cyborgs en intégrant un réseau tridimensionnel fonctionnel de fils nanométriques, portant des transistors et constituant des nanoelectronic scaffolds, ou nanoES (échafaudages nanoélectroniques en français) avec des tissus humains. (...)
selon les mots de Charles Lieber, « grâce à cette technologie, pour la première fois, nous pouvons travailler à l’échelle des cellules des systèmes biologiques sans perturber fortement leur fonctionnement. En fin de compte, il s’agit ici de faire fusionner des tissus biologiques avec l’électronique de telle manière qu’il devient difficile de déterminer où se termine le tissu et où l’électronique commence ».
(...)