
Dans la première partie de cet article, on s’était posé la question de ce qu’est le Travail humain, de ce qu’il signifie et de sa fin inéluctable lorsque les machines, « intelligentes » ou non, seront capables de tout faire ou presque à notre place. Dans cette seconde partie, en se basant sur Le Livre noir du libéralisme de Pierre Larrouturou (éd. du Rocher, sept. 2007), on se livre à une critique impitoyable de l’ultralibéralisme (ou du capitalisme financier spéculatif mondialisé, c’est comme vous voulez) et on démontre, programme à l’appui, qu’un autre monde est possible, réaliste et crédible, alternatif à l’altermondialisme illusoire prôné par l’extrême gauche.
(...) En attendant la fin du travail, il y a du pain sur la planche et de quoi se retrousser les manches citoyennes pour tenter d’éviter ces catastrophes. Cela ne se fera pas sans l’instauration d’un nouvel ordre, d’abord européen, puis mondial, qui devrait ressembler au Nouveau Contrat Social de Larrouturou. Si l’humanité parvient à se tirer d’affaire sans trop de casse économique et écologique, il lui restera à se demander que faire de son temps quand les robots travailleront à sa place. Commencer par réparer les dégâts causés à la Terre par la folie industrielle capitalistique, sans doute. Et puis rêver. Contempler le ciel étoilé et les splendeurs de la nature. Créer des œuvres artistiques. Jouir de l’instant présent. Imaginer d’autres possibles, l’esprit enfin libéré du fardeau torturant du Travail non choisi.
Autre chose que l’inepte "travailler plus pour gagner plus" de Sarkozy.