
Un tracé qui pourrait éventuellement servir d'objet de négociation en vue d'un règlement de conflit. Or, ce faisant, nous oublions le grand enseignement du début de la guerre, ce que l'attaque du 24 février nous a permis de comprendre de la logique poutinienne. 2/10
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) May 24, 2022
Lorsque les Ukrainiens parlent d'une nécessité de battre la Russie, ce n'est pas seulement parce qu'une bravoure nouvelle les porte. C'est parce qu'ils ont la conviction que l'objectif de la Russie est - à minima - la destruction de l'Ukraine. 4/10
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) May 24, 2022
Toutes choses égales par ailleurs, un règlement provisoire du conflit maintenant expose l'Ukraine et nous expose à une guerre bien plus violente dans un horizon de quelques années. Une guerre où, encore plus explicitement, l'Occident serait l'adversaire principal. 6/10
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) May 24, 2022
Je suis absolument incompétente pour dire "il faut continuer la guerre" ou "il faut arrêter la guerre". Je n'ai d'ailleurs aucun droit moral de dire ce genre de choses. Tout ce que je peux faire, c'est pointer cette difficulté. 8/10
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) May 24, 2022
Le prix de la poursuite de la guerre est très lourd. Le prix de son gel peut être au moins aussi lourd. Et je ne parle pas seulement de l'Ukraine, je parle de nous. Il faut être conscient dans quoi on s'engage si on laisse la Russie "garder la face" et reprendre des forces. 10/10
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) May 24, 2022