
Samedi 13 août, peu avant 20 h, un homme a été retrouvé pendu dans sa cellule au quartier disciplinaire, à la maison d’arrêt de Nantes. Malgré les tentatives de réanimation des pompiers et du Samu, il n’a pas survécu.
Cet homme était âgé de 36 ans. Il était "fragile sur le plan psychiatrique", selon une source syndicale pénitentiaire. Il y a quelques jours, lors d’une extraction médicale au CHU de Nantes, il s’était montré "particulièrement agité et avait tenté de s’emparer de l’arme de l’un des agents d’escorte". (...)
Un autre suicide deux jours plus tôt
Jeudi 11 août déjà, un drame était survenu entre les murs de cet établissement pénitentiaire, où sont incarcérés des hommes condamnés à des courtes peines et des suspects qui attendent d’être jugés. Un homme de 35 ans avait été retrouvé pendu au sein du Service médico psychologique régional (SMPR), où il faisait l’objet de soins. Il souffrait en effet de problèmes psychologiques et avait été déjà été hospitalisé en psychiatrie.
Difficile prise en charge
"Nous avons de plus en plus de détenus qui souffrent de problèmes psychiatriques", commente ce dimanche matin William Cozic, délégué syndical des surveillants de prison (FO). (...)
Quelque 775 détenus sont actuellement incarcérés à la maison d’arrêt de Nantes, qui compte en théorie 420 places. Parmi eux, 100 dorment sur des matelas posés au sol.