
Selon les témoignages recueillis par une ONG, le viol est une des principales raisons qui pousse les Syriennes et Syriens à fuir leur pays.
Contrairement à une récente rumeur, il n’y a pas eu de fatwa autorisant le viol pour les jihadistes en Syrie. Pour autant, le viol est une des principales raisons pour lesquelles les familles de réfugiés ont fui le pays en guerre. C’est ce que conclut l’International Rescue Commitee (IRC) dans un rapport (ici en anglais) publié lundi 14 janvier.
L’ONG souligne qu’après des décennies d’activité, elle sait que « les femmes et les filles subissent des violences physiques et sexuelles dans tous les conflits. La Syrie ne fait pas exception ».
Les témoignages recueillis par l’IRC dans des camps de réfugiés au Liban et en Jordanie font état d’un « niveau effrayant de violence sexuelle ». Le rapport note que « de nombreuses femmes et filles disent avoir été attaquées en public ou à leur domicile, principalement par des hommes armés », sans préciser s’il s’agit de soldats gouvernementaux ou de rebelles. Et souligne que « les barrages routiers, qui prolifèrent en Syrie, sont devenus particulièrement dangereux pour les femmes et les filles ». Le rapport évoque également « des attaques dans lesquelles des femmes et des jeunes filles ont été enlevées, violées, torturées et tuées ».
Et le calvaire n’est pas terminé pour les victimes survivantes qui ont fui le pays, déplore en outre l’ONG (...)