
27 COP au compteur et toujours les mêmes alarmes pour des décideurs autistes. La planète s’est déjà réchauffée de 1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle. La Terre est en train de bouillir l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C, sera impossible à atteindre. La COP 28 qui aura lieu le 30 novembre a le mérite d’annoncer la couleur. Rien de nouveau sous le soleil. L’échec est acté du fait des décideurs pour enterrer une fois de plus les espérances des damnés qui souffrent des convulsions climatiques et ceci en nommant Sultan Al-Jaber un pétrolier a la tête d’une organisation censée tracer un chemin vers la sortie déterminée des énergies fossiles .
« C’est à croire lit on sur cette contribution que les organisateurs de la COP28 ont voulu envoyer délibérément des mauvais signaux. Tout est réuni pour que l’opinion internationale ait l’impression que le défi climatique n’est pas un enjeu majeur pour nos dirigeants. Les Emirats c’est 20 tonnes de CO2 par habitant par an 20 fois plus que l’Africain. C’est le pays de l’hyper-consommation, des jets privés, de la climatisation à outrance. Le pays continue par ailleurs à développer les énergies fossiles. L’homme nommé à la tête de l’organisation censée trouver des compromis pour limiter le réchauffement est donc un lobbyiste du pétrole. Quelque 130 élus du Congrès américain et du Parlement européen ont signé une lettre demandant le retrait d’Al-Jaber de la présidence de la COP28 c’est un peu comme si on nommait un trafiquant d’armes pour diriger des négociations de paix » 1.
Place à l’ère de l’ébullition mondiale », dit l’ONU
« L’humanité est entrée dans l’« ère de l’ébullition » climatique, a averti le chef des Nations unies alors que l’autorité météorologique mondiale a affirmé que juillet 2023 sera « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré ». Après trois semaines inédites de surchauffe des mers et de canicules sur trois continents, l’événement est probablement « sans précédent » sur des milliers d’années et n’est qu’un « avant-goût » de l’avenir climatique de la planète, La Grèce en partie ravagée par les flammes, de même que le Canada, par ailleurs victime de terribles inondations ; une chaleur écrasante sur l’Europe du Sud, l’Afrique du Nord, le sud des États-Unis et une partie de la Chine, qui vient également d’essuyer les ravages du typhon Doksuri : les signes visibles du réchauffement climatique d’origine humaine se manifestent en simultané. « L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale », a averti le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, devant la presse. Le changement climatique est une « menace existentielle ». Des événements, comme les vagues de chaleur, sont d’abord et avant tout des « tueurs silencieux ». surmortalité de 60 000 personnes dans cette région du monde » 2 . (...)
Le « Jour du dépassement » survient le 2 août cette année (...)
Le réchauffement climatique anthropique atteint un rythme inédit.
Encore une fois les lanceurs d’alerte préviennent que l’humanité se retrouve face à une décennie « critique » alors que le seuil de 1,5 °C pourrait être atteint ou dépassé au cours des 10 prochaines années. Quels que soient les scénarios d’émission, le GIEC estime que le réchauffement de la planète atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030. Limiter ce réchauffement à 1,5°C et 2 °C ne sera possible qu’en accélérant et en approfondissant dès maintenant la baisse des émissions pour : ramener les émissions mondiales nettes de CO2 à zéro et réduire fortement les autres émissions de gaz à effet de serre. (...)
Les conséquences du réchauffement climatique
La première est évidente : la température moyenne sur Terre va augmenter. Elle a déjà commencé (+1,1°C par rapport à 1850) et pourrait atteindre +5,7°C d’ici la fin du siècle si les émissions de gaz à effet de serre continuent leur escalade. Mais ce n’est pas tout, car la chaleur de l’air accélère l’évaporation des étendues d’eau. Et tout le régime des pluies en est bouleversé, causant l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes extrêmes Ces bouleversements affectent aussi les océans.
« Pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5ºC, il faudrait modifier rapidement, radicalement et de manière inédite tous les aspects de la société . L’objectif est de réduire les émissions de CO2 de 45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010, puis d’atteindre vers 2050 la neutralité carbone.« Nous devons atteindre le pic d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 au plus tard », défendent 18 pays. L’appel entend accélérer l’action contre le changement climatique, à cinq mois de la COP28 » 4.
Pourquoi l’OMS ne se manifeste pas dans les COP
Il est étrange que L’OMS ne s’implique pas dans la lutte contre les conséquences des changements climatiques sur la santé des populations. (...)
Une grande énigme qui restera dans les annales est de comprendre comment les Emirats Arabes Unis ont pu forcer les grands de ce monde a leur confier le sort de la planète avec la liberté du renard dans le poulailler c est a dire un permis de polluer en faisant croire qu’ils ont la solution concernant la séquestration du CO2 qui leur permet de polluer sans retenue » (...)
Un prince du pétrole va présider la COP28 : pourquoi ce choix ?
Pourquoi un pétrolier connaissant ses inclinaisons pour le pétrole a été choisi pour présider la COP28 le Sultan Al Jaber qui est depuis quelques années, le P.-D.G. de la compagnie pétrolière Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc ; Un prince du pétrole comme chef d’orchestre de négociations climatiques internationales…. Dubaï est loin d’être un modèle de développement durable… Récemment, les Émirats arabes unis — qui restent dans le top 5 des plus gros émetteurs de CO2 au monde avec plus de 20 tonnes émises par an et par habitant et un objectif climatique de 2… — ont d’ailleurs réaffirmé leur ambition d’augmenter leur production de pétrole et de gaz dans les décennies à venir. Adnoc, prévoit ainsi d’investir près de 130 milliards de dollars dans le secteur au cours des cinq prochaines années ». 7 (...)
Comment les géants du pétrole opèrent dans l’impunité (...)
Fausse solution miracle : La séquestration du CO2
Tout est bon pour les compagnies pétrolières pour continuer à pomper le pétrole sans contrainte. La guerre en Ukraine a donné un coup de pouce en ce sens que l’Occident a relégué le climat loin derrière la sécurité énergétique à tout prix. En 2023 un allié de taille la COP28 version fossile Les Emirats arabes unis plaident notamment pour des solutions technologistes, comme l’absorption et le stockage de CO2 par des usines, plutôt que pour une baisse réelle des émissions à la source. Pour beaucoup d’experts, cette technologie est balbutiante, et très coûteuse. Mais l’Occident hésite à protester : les Emirats sont un précieux allié dans le Golfe ».
Des « fausses solutions » qui représentent « un vrai danger de repousser l’action climatique », analysait Aurore Mathieu. (...)
« Je n’ai pas de baguette magique » affirme le président pétrolier et de la COP28
Sultan al-Jaber, a explicité les objectifs qu’il entend imposer à la COP28. La contribution suivante rapporte :
« Quand on lui demande quand le monde brûlera sa dernière goutte de pétrole, Sultan al-Jaber a une réponse simple : quand il y aura assez d’énergies bas-carbone pour le remplacer. « Nous ne pouvons pas mettre fin au système énergétique actuel avant d’avoir construit le système énergétique de demain », répond il dans un entretien à l’AFP jeudi 13 juillet ».9
Alors qu’un an plus tôt, le Giec alertait dans son rapport que
« tout retard supplémentaire dans l’action mondiale (…) nous fera manquer la brève fenêtre d’opportunité que nous avons pour assurer un avenir viable et durable pour tous », Sultan al-Jaber défend que se passer du pétrole, du gaz et du charbon, responsables du réchauffement climatique, du jour au lendemain est irréaliste. Dans un discours à Bruxelles A ceux qui espèrent que le monde appellera à la sortie du pétrole et du gaz, il répond que leur réduction est « inévitable » et « essentielle », mais qu’il n’a » pas de baguette magique ». « Je ne veux pas inventer des dates qui ne sont pas justifiées » »9.
Les promesses n’engagent, dit on, que ceux qui y croient Encore une fois nous sommes enfumés par des vœux pieux des grands pollueurs . (...)
Les grands pollueurs du G20 ne s’entendent pas pour freiner la boulimie fossile (...)
La lutte contre le réchauffement climatique est donc une question de sécurité mondiale
Du point de vue des vœux pieux tout le monde s’accorde a dire qu’il faut sauver la planète. De plus les décideurs font des promesses qu’ils ne tiennent pas. Pourtant la situation est alarmante (...)
Une voie possible de rendre efficace les COP : Faire payer les pollueurs (...)
Nous sommes en 2038 le dérèglement climatique a atteint le point de non-retour
Les scientifiques parlent de point de basculement. A partir de ce point d’inflexion les efforts pour freiner voire refaire marche arrière ne serviront a rien. Nous aurons un aperçu de ce que c’est l’enfer sur Terre. (...)
Nous allons vers un monde de sécheresses, de nappes phréatiques anémiques. Le Monde qui nous attend sera un monde où les cyclones et tempêtes tropicales dévasteraient désormais des régions où ils étaient inconnus, où les gigantesques incendies de forêt se produiraient de manière quasi-routinière en chargeant l’atmosphère de particules venant s’ajouter à la pollution des villes. Un monde où le prix de l’électricité sera inabordable ou l’eau serait plus importante que l’or et ou l’oxygène sera côté en bourse.
Cette COP 28 est un coup d’épée supplémentaire plus dangereux que les précédentes car cette fois ci les compagnies pétrolières ont le vent en poupe (...)
Nous ne sommes pas à la hauteur des défis ! La civilisation du toujours plus, mantra des pays développés et l’ébriété énergétique sont à des années lumières de la sobriété énergétique. Il nous fait aller vers une décroissance vertueuse qui puisse permette à chaque habitant de la planète de prétendre à une vie digne avec des droits élémentaires au nom du Développement Humain Durable qui ne laisse personne sur le bord de la route. Il est plus que temps de donner corps à la nécessité d’un sauvetage de la planète par la mise en place comme je l’ai proposé à Charm en novembre 2022 d ’une instance spécifique par la mise en place d’Un Conseil de Sécurité de la Vie sur Terre CSVT) Earth Life Safety Advice (ELSA) composé de sages soucieux du bien être à la fois de La Terre et de l’humanité dans son ensemble ; et qui décideront du seuil de pollution à ne pas dépasser et des espaces à protéger et responsabilisera par ses décisions contraignantes les efforts de chacun notamment des pays développés. Cette réflexion est à mener Hic et nunc (ici et maintenant). Le temps nous est compté.