
(...) Cette mesure, qui fait partie du plan pauvreté du gouvernement, devrait permettre à 100 000 enfants « de ne pas commencer la journée le ventre vide ».
L’initiative, déjà déployée dans huit académies tests – Amiens, La Réunion, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles –, sera « généralisée au mois de septembre à l’ensemble du territoire français ». (...)
Les écoles doivent être volontaires et appartenir à une zone REP (réseau d’éducation prioritaire), REP + ou quartiers politiques de la ville ou encore certaines zones rurales où « le besoin social est identifié ». (...)
Ces petits déjeuners devront être « équilibrés et de qualité », « servis dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène alimentaire », « ouverts à tous les enfants » et « accompagnés d’une action d’éducation à l’alimentation ».
Le ministère de l’éducation nationale pilotera ce dispositif, qui sera budgété à hauteur de « 12 millions d’euros en année pleine, dès 2020 ». Le plan pauvreté – doté de 8,5 milliards d’euros – comprend également la cantine à 1 euro, mais aussi le revenu universel d’activité (RUA) qui fusionnera « le plus grand nombre possible de prestations », du RSA aux aides au logement, et dont « l’Etat sera entièrement responsable », avait annoncé Emmanuel Macron en septembre.