
La bactérie génétiquement modifiée Bacillus velezensis, en provenance de Chine, a été découverte dans plusieurs États membres entre septembre et novembre 2019. L’enquête est en cours et les lots identifiés seront en théorie retirés.
Le scandale des bactéries transgéniques illégales continue [1]. Le site de l’Union européenne consacré aux contaminations alimentaires (RASFF) a indiqué que la bactérie génétiquement modifiée Bacillus velezensis [2], en provenance de Chine, avait été découverte dans plusieurs États membres - Belgique, Danemark, France, Italie, Allemagne - entre septembre et novembre 2019. Cette bactérie est utilisée comme auxiliaire dans l’alimentation. Sa version transgénique n’est pas autorisée dans l’UE. D’après le site du RASFF, l’ensemble des lots contaminés devront être retirés.
Des enzymes contaminées
D’après nos informations, la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a trouvé sur le marché français deux enzymes venant de Chine issues de micro-organismes génétiquement modifiés (MGM). Ces MGM contiendraient respectivement trois et quatre gènes de résistance aux antibiotiques. Interrogées par Inf’OGM, la DGCCRF n’a pas encore pris le temps de nous répondre (...)
Ce n’est pas la première contamination par des bactéries transgéniques chinoises. (...
Une bactérie utilisée en agriculture bio
On retrouve la bactérie Bacillus velezensis dans de nombreux produits, dont le Cillus Plus, un produit « biostimulant » destiné à améliorer la santé des sols et des plantes mis au point par le fabricant de levure Lallemand [3] [4]. Cette bactérie dans ce produit n’est pas censée être génétiquement modifiée, et ce produit est labellisé pour l’agriculture bio.