
La Commission européenne a adopté hier un plan d’action destiné à renforcer la protection des mineurs non accompagnés arrivant dans l’Union, qui comprend des normes communes en matière de tutelle et de représentation légale.
Ce plan a pour objet de définir une approche européenne commune, afin de garantir que les autorités compétentes arrêtent le plus tôt possible, de préférence dans un délai de six mois, une décision quant à l’avenir de chaque mineur non accompagné.
Les États membres devraient en priorité localiser la famille des mineurs non accompagnés et veiller à leur réinsertion dans leur société d’origine. Si l’intérêt supérieur de l’enfant le requiert, les États membres doivent trouver d’autres solutions, par exemple l’octroi d’une protection internationale ou la réinstallation dans l’Union...
Les données publiées par Eurostat révèlent qu’en 2009, 10 960 mineurs non accompagnés ont demandé l’asile dans 22 États membres (ne sont pas inclus la République tchèque, le Danemark, la France, la Pologne et la Roumanie), ce qui représente une hausse de 13 % par rapport à 2008, année durant laquelle 9 695 demandes d’asile ont été déposées
...*Tous les acteurs intéressés – institutions de l’UE, États membres, pays d’origine et de transit, organisations internationales et organisations de la société civile – devraient unir leurs forces et redoubler d’efforts pour s’attaquer au problème des mineurs non accompagnés et veiller à la protection de l’intérêt supérieur de l’enfant.