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Une ville lente en Corée du sud
Article mis en ligne le 11 octobre 2013
dernière modification le 8 octobre 2013

Damyang, en Corée du sud, essaye d’être une ville lente, dans le mouvement des Citta Slow lancé en Italie.

Comme un escargot que l’on effleure du doigt et qui se réfugie dans sa coquille, les Citta Slow coréennes sont allègrement indiquées sur la carte touristique nationale mais ne sont pas aisément accessibles. Il faut aussi comprendre les agents des offices de tourisme : deux Européens qui souhaitent s’écarter des chemins tracés pour aller visiter… un trou perdu, ça a de quoi déconcerter.

Revenons à nos gastéropodes, car l’escargot est aussi le logo des Citta Slow, ode à la lenteur pour contrer l’explosion urbaine parfois insensée.

Le mouvement des villes lentes est né en 1999 en Italie, quand le maire de Greve (en Toscane), Paolo Saturnini, proposa une alternative au développement actuel de sa commune. Il s’inspira du concept de Slow Food, en opposition au Fast Food, qui promeut la nourriture locale et saisonnière. Depuis, il y a 177 Citta Slow à travers 27 pays, dont 12 en Corée du Sud.

Les conditions pour se voir attribuer le label sont nombreuses et concernent les trois piliers du développement durable : économie, social et environnement. Après une première visite du comité de CittaSlow International, un contrat est alors passé entre la commune et l’association sous la forme d’un projet de développement à court terme. Après cinq ans, le comité de Citta Slow revient visiter la commune, constate l’évolution, rencontre les responsables et décide ou non de la continuité du programme.

Damyang, un exemple de Citta Slow en Corée du Sud (...)

Le mouvement Citta Slow en Corée du Sud

La Corée du Sud est souvent décrite comme le moteur de la nouvelle économie verte asiatique. Le pays a, du moins dans ses écrits, largement parié sur l’équilibre entre son développement économique fulgurant et la préservation de ses ressources, notamment de son héritage patrimonial et environnementale.

Les Citta Slow s’imposent comme gardiennes des coutumes et traditions nationales et locales, non pas dans un objectif de conservation mais avec une idée de partage et de faire-vivre. Le concept en Corée du Sud est une nouvelle pierre au mur d’un développement alternatif à la folie urbaine que l’on remarque dans les plus grandes villes asiatiques. (...)