
...La décroissance démontre que l’on court à notre perte puisque nous voulons l’illimité alors que nous vivons dans un système limité. La Terre n’est pas extensible. Il y a donc incompatibilité entre le système et les idées que l’on veut lui appliquer. Les gens ont mal compris la décroissance et pensaient qu’il s’agissait d’un retour en arrière. Pas du tout ! Mais pour présenter l’idée sous un angle plus optimiste, j’ai pensé à la notion de « sobriété heureuse »...
...Je pars du principe qu’avec la surabondance, nous ne sommes pas heureux. Aujourd’hui, il y a une performance à réaliser : satisfaire à nos besoins par les moyens les plus simples et les plus sains...
...La sobriété est une délivrance par rapport au toujours plus.
...être attentif à soi, c’est déjà découvrir la nature.....
...Le corps est une intelligence et c’est déjà la nature. Je ne comprends pas que l’homme se soit développé en disant « d’un côté la nature, de l’autre, l’homme ». C’est une aberration, car tout est relié. Il y a un cycle de la vie. Cela se voit : si l’on pollue la terre, la pollution se retrouve aussi dans notre corps...