
Invité du 23h de franceinfo lundi 30 novembre, l’avocat Arié Alimi estime nécessaire que la manière dont fonctionne la police soit repensée en profondeur.
Samedi 28 novembre, des marches des libertés organisées partout en France ont réuni plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de milliers de manifestants. Leur objectif : dénoncer l’article 24 de la proposition de loi sur la "sécurité globale", visant à restreindre le droit de filmer les forces de l’ordre. "C’est rassurant de constater qu’il y a une crise politique dès lors que l’on touche à l’un des fondements de notre République", se félicite Arié Alimi, avocat et membre de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). (...)
. "Si l’on prend l’exemple américain, on voit que les violences policières, et notamment celles qui sont racistes, n’ont pas cessé d’augmenter malgré l’usage des caméras, remarque Me Alimi. La réalité, c’est qu’il faut une refondation de la police, car à partir du moment où l’État s’approprie l’usage de la police pour servir ses propres intérêts et non pas ceux du peuple, c’est problématique."
#ViolencesPolicières | @AA_Avocats membre #LDH : "A partir du moment où l'État s'approprie l'usage de la police pour servir ses propres intérêts et non pas ceux du peuple, c'est problématique".
RDV aux marches des libertés e des justices samedi.https://t.co/VSiAxRnLre— LDH France (@LDH_Fr) December 3, 2020