
Les relations entre WikiLeaks et le New York Times sont au plus bas. Le premier a publié un faux éditorial qu’il a attribué au second, lui reprochant de ne pas publier d’articles sur le blocus financier dont il fait l’objet.
La presse américaine doit-elle prendre parti pour WikiLeaks, qui continue d’éprouver les plus grandes difficultés à financer ses activités ? C’est la question qui se pose indirectement dans la récente altercation entre le site lanceur d’alerte et l’un des quotidiens les plus lus de l’autre côté de l’Atlantique, le New York Times. En effet, WikiLeaks estime que les médias ne s’intéressent pas suffisamment à sa situation.
Déjà fort refroidies, les relations entre le New York Times et WikiLeaks se sont à nouveau dégradées cette semaine à la découverte d’un faux éditorial attribué à Bill Keller, l’ancien rédacteur en chef du journal américain. Titre "WikiLeaks, a Post Postscript", il s’en prend au blocus financier contre WikiLeaks et dénonce l’attitude des intermédiaires financiers américains et singe un véritable édito de Bill Keller, intitulé "WikiLeaks, a Postscript".
Pour tromper l’internaute, la maquette du quotidien a été entièrement copiée et un travail minutieux a été effectué pour que l’illusion soit parfaite : tous les liens hypertextes fonctionnent, les images s’affichent convenablement et les animations fonctionnent. Seule l’URL est différente (opinion-nytimes.com), puisqu’elle s’éloigne de celle du New York Times (nytimes.com/pages/opinion). (...)