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RFI
Après les bombes, la pluie fait des victimes à Gaza et plonge un peu plus les familles dans le chaos
#Israel #Gaza #Cisjordanie #genocide #famine #tortures #cessezleFeu
Article mis en ligne le 17 décembre 2025

Au moins 16 Palestiniens sont morts dans la bande de Gaza dont trois enfants d’hypothermie depuis le passage de la tempête Byron. Des milliers de familles vivent sous des tentes bricolées avec des bâches en plastique. Israël interdit l’entrée d’abris en dur, destinés aux Palestiniens déplacés. Et la presse internationale ne peut toujours pas entrer à Gaza.

Sur des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, les équipes de la Défense civile de Gaza tentent de secourir des Palestiniens encore sous les décombres, raconte la correspondante de RFI à Ramallah, Alice Froussard. Cette fois, ce ne sont pas des bombardements mais de fortes pluies qui ont fait s’effondrer des immeubles déjà fortement endommagés. Nooh al-Shaghnobi est l’un des secouristes. Il se filme sur son compte Instagram : « Il y a des personnes sur lesquelles un mur entier est tombé, sur une tente » Les secours sont malheureusement arrivés trop tard.

Kawkab Ansar, originaire du nord de la ville de Gaza, mais déplacée à l’ouest, vit avec son mari et ses sept enfants dans une tente complètement délabrée par les intempéries : « Tout est inondé. Tous les matelas sont trempés et on n’a pas d’autre solution. Ma plus jeune fille a un an. Elle n’a même pas de vêtements de rechange. J’ai dû emprunter un pantalon pour qu’elle puisse avoir au moins un vêtement sec ». La famille n’a aucune source de revenus. Pas d’autres solutions pour se procurer des vêtements chauds ou un peu de chauffage. Kawkab le précise : ils ont survécu à deux ans de bombardements. « Où est l’humanité ? », implore-t-elle.
Une crise humanitaire aggravée par les restrictions imposées par Israël

Depuis mercredi 10 décembre, les intempéries liées à la tempête Byron balayent tentes et abris de fortune, aggravant la détresse des habitants dont la quasi-totalité a été déplacée par plus de deux années de guerre. Six personnes ont péri à Bir al-Naja lors de l’écroulement d’une maison, et cinq autres lors de l’effondrement de murs dans des incidents distincts. Deux corps ont également été retrouvés dans les décombres d’une habitation du quartier de Cheikh Radwan, à Gaza-ville. Trois enfants sont morts d’exposition au froid, d’après la même source.

La Défense civile indique avoir reçu plus de 2 500 appels de détresse de personnes déplacées et avertit : le nombre de morts risque de s’alourdir car les pluies abondantes continuent de provoquer l’effondrement d’habitations. Et les températures nocturnes pourraient tomber autour de huit ou neuf degrés. Les organisations internationales humanitaires craignent l’aggravation de la situation humanitaire déjà catastrophique à Gaza.

Ce mardi matin, dès les premières heures, des familles se sont entraidées, partageant leurs dernières bâches en plastique. Celles-ci manquent. De son côté, Israël continue d’interdire systématiquement l’entrée de tentes ou de logements mobiles en dur destinés aux Palestiniens déplacés. (...)

Sur des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, les équipes de la Défense civile de Gaza tentent de secourir des Palestiniens encore sous les décombres, raconte la correspondante de RFI à Ramallah, Alice Froussard. Cette fois, ce ne sont pas des bombardements mais de fortes pluies qui ont fait s’effondrer des immeubles déjà fortement endommagés. Nooh al-Shaghnobi est l’un des secouristes. Il se filme sur son compte Instagram : « Il y a des personnes sur lesquelles un mur entier est tombé, sur une tente » Les secours sont malheureusement arrivés trop tard.

Kawkab Ansar, originaire du nord de la ville de Gaza, mais déplacée à l’ouest, vit avec son mari et ses sept enfants dans une tente complètement délabrée par les intempéries : « Tout est inondé. Tous les matelas sont trempés et on n’a pas d’autre solution. Ma plus jeune fille a un an. Elle n’a même pas de vêtements de rechange. J’ai dû emprunter un pantalon pour qu’elle puisse avoir au moins un vêtement sec ». La famille n’a aucune source de revenus. Pas d’autres solutions pour se procurer des vêtements chauds ou un peu de chauffage. Kawkab le précise : ils ont survécu à deux ans de bombardements. « Où est l’humanité ? », implore-t-elle.

Une crise humanitaire aggravée par les restrictions imposées par Israël

Depuis mercredi 10 décembre, les intempéries liées à la tempête Byron balayent tentes et abris de fortune, aggravant la détresse des habitants dont la quasi-totalité a été déplacée par plus de deux années de guerre. Six personnes ont péri à Bir al-Naja lors de l’écroulement d’une maison, et cinq autres lors de l’effondrement de murs dans des incidents distincts. Deux corps ont également été retrouvés dans les décombres d’une habitation du quartier de Cheikh Radwan, à Gaza-ville. Trois enfants sont morts d’exposition au froid, d’après la même source.

La Défense civile indique avoir reçu plus de 2 500 appels de détresse de personnes déplacées et avertit : le nombre de morts risque de s’alourdir car les pluies abondantes continuent de provoquer l’effondrement d’habitations. Et les températures nocturnes pourraient tomber autour de huit ou neuf degrés. Les organisations internationales humanitaires craignent l’aggravation de la situation humanitaire déjà catastrophique à Gaza.

Ce mardi matin, dès les premières heures, des familles se sont entraidées, partageant leurs dernières bâches en plastique. Celles-ci manquent. De son côté, Israël continue d’interdire systématiquement l’entrée de tentes ou de logements mobiles en dur destinés aux Palestiniens déplacés.