
Le prévenu, notamment poursuivi des chefs de provocation publique à la haine, à la violence et à la discrimination en raison de la religion, a exprimé devant le tribunal certains « regrets », non sans confusion, et indiqué avoir agi par « provocation bête » à l’encontre des « antifas » (...)
Cette peine de six mois de prison avec sursis est accompagnée d’un sursis probatoire de deux ans avec exécution provisoire, mais aussi de plusieurs obligations, dont celles de soins, de travail et de l’exécution de 70 heures de travail d’intérêt général. L’interdiction de porter une arme a aussi été prononcée. Le jeune homme doit par ailleurs payer 200 euros d’amende et notamment indemniser les parties civiles, parmi lesquelles SOS Racisme, la Licra ou la Ligue des droits de l’Homme (...)
L’altération de son discernement au moment des faits a été retenue par le tribunal, contrairement aux réquisitions du ministère public (...)
« En posant ces stickers-là, je ne faisais pas l’apologie du nazisme, je faisais ça par provocation », a-t-il répété, souvent confus durant l’audience. « Ce sont des propos graves et illégaux, mais je pensais qu’ils seraient décollés, sans que personne ne s’en rende compte », a-t-il dit, ajoutant qu’il avait lui-même été harcelé durant au collège et au lycée.
Le jeune homme a expliqué s’être fourni sur cette boutique en ligne fermée depuis, qui proposait notamment des vêtements pour « nationalistes et skinhead » et dont le gérant a depuis été condamné, en y commandant notamment une centaine de stickers.