
60 mineurs exilés étaient pour certains à la rue depuis plus d’un mois à Marseille. Ils avaient épuisés tous les recours avec l’aide de bénévoles, s’étaient mobilisés pour réclamer leur prise en charge, en principe obligatoire pour des mineurs. Les 60 adolescents isolés étrangers avaient manifesté devant les locaux de l’association chargée de leur mise à l’abri, puis devant l’hôtel du département et avaient campé dans le centre-ville pour alerter la presse.
Ils avaient fini par se réfugier jeudi soir dans une église du centre de Marseille (...)
C’est dans ce contexte que le « miracle » s’est produit. D’un coup, à quelques heures de l’arrivée du souverain pontife, les mineurs à la rue sont pris en charge par le département qui annonce les mettre à l’abri comme l’exige la loi. Dans un contexte de racisme systémique, de chasse aux migrants et de projets de lois toujours plus hostiles à l’accueil des exilés, c’est inhabituel. (...)