
Le groupe Canal+ a envoyé des emails commerciaux sans avoir le consentement des personnes ciblées. La CNIL le rappelle à l’ordre, souligne qu’il est responsable de l’encadrement de ses sous-traitants et lui inflige une amende de 600 000 euros, sanctionnant au passage d’autres manquements au RGPD.
Si les plaintes sur lesquelles se repose la CNIL sont peu nombreuses (31 reçues et cinq retenues dans le cadre de la procédure), le nombre de personnes concernées est beaucoup plus important.
(...) Plus précisément, si le groupe avait bien fourni des formulaires type de collecte de données à ses prestataires, ceux-ci ne donnaient « aucune information sur l’identité des partenaires concernés » par le partage des données personnelles (ces partenaires incluant Canal+). (...)
en ce qui concerne sa relation avec ses prestataires, le groupe Canal+ se fait aussi taper sur les doigts par la rapporteure de la CNIL qui a constaté que « plusieurs contrats de sous-traitance relatifs à l’hébergement des données à caractère personnel, communiqués par la société, ne contenaient pas toutes les mentions prévues par [l’article 28 du RGPD] ». Ces contrats ont, de fait, été signés avant l’entrée en vigueur du RGPD et « n’ont pas depuis fait l’objet d’une mise à jour » pour les adapter au règlement.
Des démarchages téléphoniques irrespectueux du RGPD (...)
Manque de sécurisation et de notification d’une violation des données (...)
Droits d’accès et de suppression bafoués (...)