
À deux semaines de la date du début du contre-sommet face à l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech, nous sommes dans la dernière ligne droite pour l’organisation de ce très important événement militant. C’est l’aboutissement d’un processus international collectif et inclusif lancé depuis janvier 2023. Six assemblées plénières internationales en ligne ont ponctué la préparation démocratique de ce rassemblement mondial. Un appel a été rédigé en commun. Un site multilingue a été créé. De multiples réunions préparatoires ont eu lieu principalement en Afrique subsaharienne, dans la région arabe en général, et au Maroc en particulier. Le programme d’activités a été élaboré en commun.
Plus de 70 organisations et une dizaine de réseaux internationaux ont inscrit des ateliers et sont complètement mobilisé-es pour la réussite du contre-sommet.
Sur le plan de l’Afrique et de la région arabe, la mobilisation est encore plus importante avec plus d’une centaine de délégué·es de pays comme la Palestine, l’Irak, la Tunisie, l’Égypte, les pays de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale, de l’Afrique de l’Est ou encore l’Afrique du sud, qui ont confirmé leur participation en présentiel et qui informent autour d’eux et d’elles sur l’importance de ce contre-sommet. (...)
Après une conférence d’ouverture le 12 Octobre qui se focalisera sur le rôle de la Banque Mondiale et du FMI dans l’exacerbation des phénomènes d’injustice sociale et climatique, d’inégalités liées au pouvoir du néocolonialisme et d’exploitation de la classe ouvrière, le programme des ateliers du 13 octobre se concentrera sur l’analyse pour comprendre notre monde d’aujourd’hui avec ses crises multidimensionnelles et interconnectées (sociale, alimentaire, économique, sanitaire, écologique, migratoire, guerrière, démocratique). Le programme du 14 octobre, quant à lui, se focalise sur les alternatives et les mobilisations.
Le contre-sommet sera aussi l’opportunité de dénoncer l’autoritarisme et l’escalade de répression conduite par différents gouvernements notamment dans la région arabe et au Maroc et de demander la libération immédiate de tous les prisonnier·es politiques. (...)