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Cyberaction : journée nationale de la qualité de l’air
#pollution #particulesfines #air #sante
Article mis en ligne le 16 octobre 2025
dernière modification le 14 octobre 2025

40.000 décès par an liés aux particules fines : l’ammoniac, deuxième cause de mortalité évitable en France est un enjeu majeur de santé publique.

Chaque année, 40 000 personnes perdent la vie prématurément en France à cause des particules fines. Ce drame silencieux a un nom : l’ammoniac, ce gaz invisible issu de l’élevage industriel qui empoisonne notre air et nos corps. En se combinant à d’autres polluants, il forme des particules mortifères (PM2.5) responsables d’asthmes, de maladies cardiovasculaires et de cancers.

Et pourtant, rien ne change. En cette journée nationale de la qualité de l’air, alors que l’ammoniac est désormais la deuxième cause de mortalité évitable dans notre pays, RAFU dénonce la non régulation de l’élevage industriel, principal responsable des émissions d’ammoniac. Nous refusons que le droit de respirer un air sain soit sacrifié sur l’autel de l’agro-industrie.

Il est temps d’agir : réguler, réduire, reconvertir.

La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique :

40.000 décès par an sont imputables aux particules fines. L’ammoniac est l’un des 3 contributeurs à la formation des particules fines responsables de l’asthme, d’allergies, de maladies respiratoires ou cardiovasculaires, et de cancers. Les oxydes d’azote émis par le trafic routier et le dioxyde d’azote lié au secteur du chauffage (charbon et fioul) sont également responsables.

L’ammoniac est la deuxième cause de mortalité évitable dans le pays.

En raison des conséquences mortifères pour la santé publique de l’ammoniac, il est urgent pour les législateurs de mieux réguler les émissions d’ammoniac afin d’améliorer considérablement la qualité de l’air. Pour cela, il faut mieux comprendre quelles filières agricoles sont particulièrement émettrices.

Les filières industrielles du porc et de la volaille sont largement responsables.

Comment les élevages industriels produisent-ils de l’ammoniac responsable des particules fines ? (...)

Lorsque l’on regarde l’évolution des émissions entre 2018 et 2023 des filières porc et volailles, on ne note pas de baisse significative des émissions.

Les réponses de l’État inadaptées à la nécessité d’agir

La France a déjà été épinglée par l’Europe pour son manque de résultat dans son engagement à réduire les émissions d’ammoniac. Le 14 mai 2020, la Commission européenne a annoncé qu’elle allait engager une procédure d’infraction à l’encontre de la France pour transposition incorrecte de la directive 2016/2284 concernant la réduction des émissions nationales de certains polluants atmosphériques. [article CITEPA].

Les initiatives de l’État pour réduire les émissions d’ammoniac se limitent à quelques études. Celles-ci sont menées avec le concours d’acteurs sous l’influence directe de l’élevage industriel, sans les voix des contre-pouvoirs de la société civile. (...)

Nous, citoyen.ne.s, exigeons que l’État prenne ses responsabilités (...)