
Nos chercheurs ont identifié des armes de maintien de l’ordre illégales promues au salon Milipol ainsi que des équipements considérés comme interdits par la rapporteuse de l’ONU sur la torture. Voici les armes que nos équipes et celles d’Omega ont découvert à Milipol, l’un des plus grands salons d’armement au monde, qui avait lieu à Paris du 14 au 17 novembre
Nos équipes et celles de la Fondation de recherche Omega ont obtenu un accès au salon Milipol dans le but de s’assurer qu’aucune entreprise présente au salon de l’armement ne viole le droit européen en vigueur. La délégation a constaté que des entreprises chinoises faisaient la promotion des équipements illégaux de maintien de l’ordre susceptibles d’être utilisés en vue d’infliger des tortures et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Suite à nos alertes, le salon Milipol a pris des mesures correctives. Les mesures prises sont un exemple de bonne pratique que devraient suivre d’autres salons.
Aymeric Elluin, notre expert sur les questions liées aux armes, faisait partie de la délégation présente au salon Milipol.
« Contrairement aux armes conventionnelles, il n’existe pas de règles mondiales juridiquement contraignantes régissant la production et commerce de matériel de maintien de l’ordre. »
Aymeric Elluin
Lors de sa visite du salon, il nous rapporte avoir aussi identifié des armes de maintien de l’ordre abusives car elles n’ont d’autre but que d’infliger la torture.
Les armes abusives et illégales exposées au salon (...)
Des mesures prises par les organisateurs du salon Milipol
Suite à nos signalements avec la fondation Omega, les organisateurs du salon Milipol ont bien pris les mesures nécessaires pour se conformer à la législation française et européenne en vigueur. Tous les salons d’armement et d’équipements de sécurité devraient introduire des mesures similaires. Nous avons fait part de nos conclusions au bureau de contrôle des expositions de Milipol.