Ce regain de violence dans la bande de Gaza intervient après l’adoption, lundi, par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour le territoire palestinien.
La trêve a encore été fragilisée, samedi, dans la bande de Gaza où des frappes israéliennes ont fait au moins 21 morts, selon la Défense civile locale. Israël a affirmé de son côté riposter à une attaque du Hamas et avoir tué cinq cadres du mouvement islamiste palestinien. (...)
De nouvelles frappes israéliennes ont fait au moins 21 morts samedi 22 novembre dans la bande de Gaza, selon la Défense civile locale. L’État hébreu a, quant à lui, affirmé riposter à une attaque du mouvement islamiste palestinien et avoir tué cinq de ses cadres.
L’armée israélienne a repris depuis mercredi ses bombardements meurtriers dans le territoire palestinien, où Israël et le Hamas s’accusent de violer mutuellement la trêve entrée en vigueur le 10 octobre sous pression américaine.
Samedi, l’armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas", en réponse selon elle à l’attaque d’un "terroriste armé" contre ses soldats dans le sud du territoire. L’homme, qui a été tué, avait selon elle franchi la ligne délimitant les positions israéliennes dans le territoire palestinien. (...)
À l’hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah, des images de l’AFP ont montré des ambulances amener des blessés, dont plusieurs enfants parmi lesquelles une fillette au visage ensanglanté, et un corps sur une civière. (...)
Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. (...)
Regain de violences meurtrières après l’adoption d’une résolution à l’ONU
La première frappe israélienne rapportée a ciblé une voiture dans le quartier d’al-Rimal, à Gaza-Ville. Des passants, dont des enfants, inspectaient samedi après-midi la carcasse du véhicule, a constaté un photographe de l’AFP.
Deux autres bombardements ont suivi dans un délai très court, d’abord contre une maison près de la mosquée Bilal Ibn Rabah, à Deir al-Balah, selon la Défense civile.
Le troisième a visé un logement à proximité de l’hôpital al-Awda à Nousseirat, toujours selon l’organisation de premiers secours, qui a diffusé une vidéo du site montrant selon elle l’extraction d’une partie de la dépouille d’une femme tuée par la frappe. (...)
Ce regain de violence dans la bande de Gaza intervient après l’adoption, lundi, par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour le territoire palestinien. (...)
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– (RFI)
Gaza : le Hamas accuse Israël d’avoir déplacé la « ligne jaune » réduisant le territoire palestinien
Dans la bande de Gaza, cinq combattants du Hamas ont été tués vendredi 21 novembre au matin, selon l’armée israélienne. Ils auraient émergé d’un tunnel donnant sur le côté contrôlé par l’armée de l’État hébreu de la « ligne jaune » qui divise le territoire palestinien depuis la mise en place du cessez-le-feu. Une ligne jaune dont le Hamas accuse Israël de la déplacer, réduisant un peu plus le territoire palestinien.
La « ligne jaune » est une frontière qui ne dit pas son nom, dessinée par les autorités américaines et qui divise la bande de Gaza depuis le cessez-le-feu, explique notre correspondant à Ramallah, Lucas Lazo. À l’est, l’armée israélienne occupe 53% du territoire palestinien. Un espace dévasté, vidé de sa population et sur lequel elle consolide une trentaine de positions militaires. À l’ouest, le Hamas administre les zones densément peuplées.
Au sol, cette ligne se matérialise par des blocs de béton de couleur jaune, disposés à intervalles de 200 mètres. Un tracé incertain et flou. Parmi les plus de 300 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis la mise en place de la trêve, beaucoup l’ont été en marge de cette ligne jaune, dont le franchissement entraîne des représailles immédiates.
Cette ligne jaune au tracé ambigu serait désormais mouvante. C’est en tout cas ce qu’affirme le Hamas, selon lequel des tanks et des soldats israéliens se seraient avancés de plus de 300 mètres au-delà de la ligne jaune, à l’est de la ville de Gaza. Des informations corroborées par le correspondant local de la chaîne de télévision qatarienne Al Jazeera et qui constitueraient une nouvelle violation de l’accord de cessez-le-feu par Israël. (...)
Amnesty International
Pétition Génocide à Gaza : la France doit mettre fin à l’impunité d’Israël