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France24/AFP
Dissolutions du mouvement antifasciste Jeune Garde et du groupe d’ultradroite Lyon populaire
#Retailleau #dissolutions #fascisme #antifascisme
Article mis en ligne le 14 juin 2025
dernière modification le 13 juin 2025

(...) Le Conseil des ministres a prononcé, jeudi 12 juin, la dissolution de la Jeune Garde, mouvement antifasciste, et celle de Lyon Populaire, un groupe d’ultradroite, a annoncé Bruno Retailleau.

Dans un message posté sur X, le ministre de l’Intérieur a promis de "Ne rien laisser passer". En revanche, le décret de dissolution du groupe Urgence Palestine, qu’il avait annoncé en même temps que ceux de Jeune Garde et de Lyon populaire, n’a pas été présenté en Conseil des ministres jeudi. (...)

(...) Le dossier relatif à la dissolution d’Urgence Palestine est encore à l’examen, a expliqué à l’AFP l’entourage de Bruno Retailleau. (...)

S’agissant de Lyon Populaire, il l’accuse "de faire l’apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers". (...)

Une dissolution "sous demande directe du RN"

La Jeune Garde, elle, a été créée en 2018 par Raphaël Arnault, député LFI depuis 2024, qui se qualifie de "marxiste matérialiste".

Ce dernier a indiqué jeudi sur X que son mouvement contesterait la dissolution devant le Conseil d’État.

"Alors que nous venons de vivre, en seulement quelques semaines, une série d’agressions, d’attaques et même d’attentats de l’extrême droite, le gouvernement Bayrou prononce la dissolution de la Jeune Garde sous demande directe du RN", a fustigé Raphaël Arnault, porte-parole du mouvement. (...)

Dans un communiqué en réaction à l’annonce, la Jeune Garde a également estimé que le gouvernement "participe" à la "banalisation des discours racistes et plus largement des idées de l’extrême droite". (...)

Quant à Urgence Palestine, le ministre de l’Intérieur lui reproche de "faire l’apologie d’une organisation terroriste comme le Hamas, d’appeler à l’intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs".

Dès l’annonce de la procédure de dissolution d’Urgence Palestine et de la Jeune Garde, des meetings de protestation avaient été organisés dans plusieurs villes, dont Paris. (...)

Amnesty International France, par la voix de sa présidente Anne Savinel-Barras, avait fait valoir qu’une dissolution d’Urgence Palestine "en plein génocide dans la bande de Gaza, serait un acte très grave". (...)