
Les ressortissants d’Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée équatoriale, d’Érythrée, d’Haïti, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen auront à partir du 9 juin l’interdiction d’entrer aux États-Unis pour "protéger" le pays de "terroristes étrangers". Donald Trump justifie ce nouveau "travel ban" par la récente attaque dans le Colorado.
Dimanche à Boulder, un homme a lancé des engins incendiaires sur les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus dans la bande de Gaza, faisant 12 blessés. Il avait crié "Palestine libre" lors de son acte.
Cet Égyptien de 45 ans doit comparaître jeudi devant la justice du Colorado pour se voir officiellement signifier les chefs d’accusation retenus contre lui. Il est notamment accusé de "crime motivé par la haine" et de tentatives d’assassinat. Au lendemain de l’attaque, la ministre de la Justice Pam Bondi avait dénoncé "ce qui semble être une horrible attaque antisémite".
L’administration américaine a affirmé que l’auteur présumé de l’attaque était sur le territoire américain de manière "illégale", son visa touriste ayant expiré. Elle a toutefois reconnu qu’il avait demandé l’asile et qu’il avait obtenu un permis de travail. (...)