
Lors du Conseil des affaires étrangères d’aujourd’hui, 27 janvier, les États membres doivent s’efforcer de parvenir à une décision concernant la prolongation des sanctions contre la Russie.
Pour le moment, tout accord demeure conditionné par le vote de la Hongrie, mais la nouvelle position de Donald Trump sur la Russie pourrait changer la donne.
Les sanctions européennes à l’encontre de la Russie sont renouvelables tous les six mois à l’unanimité et elles expirent, en l’absence d’un accord des 27, le vendredi 31 janvier.
Tout accord reste pour le moment suspendu au vote hongrois.
- Viktor Orbán avait initialement déclaré qu’il ne soutiendrait plus l’extension des mesures après l’élection de Donald Trump.
- Cependant, comme le président américain a lui-même suggéré que les sanctions pourraient être renforcées si Vladimir Poutine refusait de négocier, Budapest conditionne désormais la prolongation des sanctions à la reprise du transit de gaz russe via le territoire ukrainien.
- Le transit de gaz russe par l’Ukraine est interrompu depuis le 1er janvier en raison de l’expiration du contrat signé en 2019 entre Gazprom et le groupe énergétique ukrainien Naftogaz et n’a pas d’impact majeur sur l’approvisionnement et le prix.
Des possibles points de négociations se précisent. (...)
Parmi les conséquences immédiates d’un éventuel échec à renouveler les sanctions, la Russie pourrait récupérer immédiatement ses avoirs gelés en Europe, actuellement utilisés par les pays du G7 pour financer un emprunt de 50 milliards de dollars destiné à soutenir l’Ukraine.
Ce n’est pas la première fois que la Hongrie menace de bloquer le renouvellement des sanctions. (...)
La Hongrie continue d’importer du gaz russe via le gazoduc TurkStream et ses réserves sont remplies à 57 %, soit un niveau légèrement supérieur à celui de 2024. (...)