
L’armée israélienne a dit dans la nuit de jeudi à vendredi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen après le déclenchement de sirènes d’alerte anti-aérienne à Jérusalem et dans plusieurs zones du centre d’Israël. L’armée israélienne poursuit vendredi son opération au sol dans le sud de la bande de Gaza. Suivez notre direct sur la situation au Proche-Orient.
(...) Le président israélien Herzog se dit "troublé" par la reprise des combats
Le président israélien Isaac Herzog se disant "troublé" par la reprise des combats, dans une rare critique du Premier ministre Benjamin Netanyahu. (...)
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– (La Presse.ca)
Le président israélien Isaac Herzog se disant "troublé" par la reprise des combats, dans une rare critique du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Il est impossible de ne pas être profondément troublé par la dure réalité qui se déroule sous nos yeux », a affirmé M. Herzog dans une déclaration vidéo, sans toutefois mentionner nommément le premier ministre.
« il est impensable de reprendre les combats tout en poursuivant la mission sacrée de rapatrier nos otages », a estimé M. Herzog.
Selon la Défense civile de Gaza, au moins 504 personnes parmi lesquelles plus de 190 mineurs ont été tuées depuis la reprise des frappes israéliennes.
Jeudi, l’armée a annoncé avoir mené « des opérations terrestres dans la zone de Chaboura à Rafah », à la pointe sud du territoire palestinien, ajoutant poursuivre aussi ses opérations « dans le nord et le centre » de Gaza. (...)
Le Hamas a appelé jeudi la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique à faire pression pour « mettre fin au génocide » dans la bande de Gaza. (...)
Après des semaines d’impasse, Israël a mené mardi les frappes de loin les plus meurtrières sur Gaza depuis le début de la trêve avec le Hamas le 19 janvier.
Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déploré jeudi « un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines » pour la population, assiégée et frappée par une crise humanitaire majeure. (...)
« Nous sommes assiégés, confrontés à la mort et à la souffrance. Nous sommes épuisés. Chaque jour, nous passons d’un endroit à un autre, d’une tente à une autre, d’une maison à une autre », a raconté à l’AFP Maysaa Abou Nasr, une femme dont la maison familiale a été détruite par un bombardement à Beit Lahia, dans le nord de Gaza.
« Nous voulons un cessez-le-feu ! », a lancé Mohammed Hussein, un homme venu se recueillir sur les dépouilles de ses proches tués, à l’Hôpital indonésien, dans le nord du territoire. « Nous sommes un peuple palestinien sans défense », a-t-il ajouté.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a reçu jeudi le « plein soutien » du président américain Donald Trump, avait averti que ces frappes n’étaient « que le début » et que la pression militaire était « indispensable » pour assurer la libération des otages.
Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.
Le gouvernement israélien a acté vendredi le limogeage du chef du services de sécurité intérieure israéliens (Shin Bet), Ronen Bar, dont l’enquête pointe une responsabilité du pouvoir dans « les évènements qui ont conduit au 7-Octobre ». (...)
Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide humanitaire et la libération des derniers otages.
Israël souhaite de son côté une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la « démilitarisation » de Gaza et le départ du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007. (...)