
Pour que l’école fonctionne correctement dans ce département, le plus pauvre de l’hexagone, une intersyndicale estime qu’il faudrait recruter au plus vite 5 000 enseignants et plafonner les classes à vingt élèves.
Les enseignants de Seine-Saint-Denis ne se satisfont pas des décisions de Gabriel Attal. Alors que le ministre de l’Education nationale a annoncé, ce jeudi matin, qu’aucun poste de professeur ne serait finalement supprimé à l’échelle nationale en 2024 – le budget en prévoyait 2 440 de moins –, une intersyndicale (1) s’est réunie à Bobigny en fin d’après-midi, comme prévu avant la prise de parole du ministre, pour sonner l’alerte et appeler à un plan d’urgence pour le 93, le département le plus pauvre de France hexagonale.
Ces dernières semaines, tous les personnels éducatifs du territoire étaient invités à faire remonter leurs besoins, dans le but de dresser un état des lieux chiffré des manques ; la moitié des établissements a répondu. (...)
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– (Le Parisien, 16 novembre 2023)
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une intersyndicale départementale (FSU 93, CGT Éduc’Action 93, Sud Éducation 93 et CNT Éducation 93) a publié un communiqué réclamant la mise en place d’un « plan d’urgence pour le 93 », incitant l’ensemble des établissements scolaires du département à répondre à ses « cahiers de doléances ». (...)