
Les militantes du Mouvement des personnes affectées par les barrages ont manifesté à Brasilia, le 5 juin, pour dénoncer les « crimes environnementaux » commis sur leurs terres. Trois d’entre elles nous ont confié leur histoire.
Barrages miniers, hydroélectriques, nouvelles voies navigables… Les grands projets énergétiques et infrastructurels, menés par des multinationales et soutenus par l’État, ravagent des territoires et la vie de leurs habitants, dénoncent les militantes du Mouvement national des personnes affectées par les barrages (MAB).
Réunies à Brasilia, plus d’un millier d’entre elles ont partagé leurs luttes et dénoncé, lors d’une marche le 5 juin, les nombreux projets qui menacent, polluent et déforestent leurs territoires. Certaines ont vu leurs villes ensevelies sous une coulée de boue toxique, lors des ruptures des barrages miniers de Mariana (2015) et Brumadinho (2019). D’autres luttent contre les barrages hydroélectriques qui détruisent leur mode de vie. Trois d’entre elles témoignent pour Reporterre. (...)