
La militante suédoise Greta Thunberg est à bord d’un avion pour la Suède, qui doit faire escale en France, selon le ministère israélien des Affaires étrangères. Par ailleurs, les six militants français arrêtés à bord du voilier Madleen – dont le but était de briser le blocus de Gaza – ont reçu la visite de diplomates français. L’un d’eux a accepté d’être expulsé tandis que les cinq autres vont être présentés à un juge israélien, selon Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française.
(...) "Un de nos compatriotes a choisi de signer le formulaire israélien acceptant son expulsion accompagnée sans attendre la décision de justice. Il devrait regagner la France dès aujourd’hui. Les cinq autres ont décliné et leur éventuelle expulsion aura lieu après décision du juge israélien dans les prochains jours", a dit le ministre dans une déclaration écrite diffusée en marge d’un sommet sur les océans à Nice.
Le ministre n’a pas donné de précision sur l’identité du Français qui sera immédiatement expulsé.
La France a "passé tous les messages" à Israël pour que "la protection" de ses ressortissants "soit assurée" et qu’ils "puissent retrouver le sol français", avait assuré lundi le président Emmanuel Macron, dénonçant comme un "scandale" le blocus humanitaire à Gaza.
"L’équipe diplomatique et consulaire française à Tel Aviv restera au contact de nos ressortissants, comme le lui permet la protection consulaire, pour s’assurer de leur état jusqu’à leur retour en France", a assuré mardi le chef de la diplomatie française, en précisant que "les appels d’information aux proches ont été passés à cinq d’entre eux sitôt après les visites consulaires, soit après 3 h du matin".
Transférés à l’aéroport en vue de leur rapatriement
Les militants pro-palestiniens avaient été transférés plus tôt à l’aéroport de Tel-Aviv en vue de leur rapatriement, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.
"Ceux qui refusent de signer les documents d’expulsion et de quitter Israël seront traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne, pour autoriser leur expulsion", a indiqué le ministère sur X, ajoutant que les militants avaient rencontré à l’aéroport les consuls de leurs pays respectifs. (...)