
Pour son entreprise génocidaire menée à Gaza, Benyamin Netanyahou a besoin d’équipements militaires sophistiqués. Ils continuent à affluer, malgré les plus de 50 000 morts palestiniens. Le transit se fait par terre, air et mer, le plus souvent via le Vieux Continent. Pister les cargaisons s’avère difficile, car les composants sont fabriqués dans différents pays avant d’être assemblés et expédiés vers Israël.
La machine de guerre génocidaire israélienne n’a jamais été en manque de munitions, ni de matériel. Les livraisons se poursuivent à un rythme effréné, empruntant tous les chemins possibles et imaginables, par air, terre et mer. La chaîne des complicités est formée de plusieurs maillons, mais certains sont essentiels. Les armes doivent être fabriquées, fournies et bien évidemment acheminées à bon port avant d’être utilisées pour détruire toute trace palestinienne à Gaza.
Selon le Palestinian Youth Movement, une ONG transnationale regroupant des jeunes Palestiniens et Arabes, « au cours de l’année écoulée, Maersk a expédié des milliers de tonnes de fret militaire vers Israël depuis les États-Unis », des véhicules tactiques aux pièces pour chars blindés et systèmes d’avions et d’artillerie destinés au ministère israélien de la Défense.
Le livreur danois de matériel militaire
Moller-Maersk, plus communément appelée Maersk, est un armateur mondial et la plus importante entreprise du Danemark. Le groupe est le deuxième plus grand armateur de porte-conteneurs du monde. Mais derrière la face belle et lisse de cette entreprise, et surtout à l’intérieur des conteneurs que transportent ses navires, une autre image apparaît, celle d’un livreur de matériel militaire à Israël.
Le 25 février, une manifestation, à laquelle participait Greta Thunberg, s’est déroulée devant le siège de la compagnie, à Copenhague, pour mettre fin à ce fret. Un rassemblement réprimé à coups de matraques et de gaz lacrymogène par la police. Cela n’a pas empêché Zen Donen de présenter, lors d’une assemblée des actionnaires de Maersk dont elle fait partie, une résolution demandant au groupe de cesser de transporter du matériel militaire et des armes vers Israël. Elle était soutenue dans cette démarche par plus de 70 ONG, dont Amnesty International, Oxfam Danemark et ActionAid.La machine de guerre génocidaire israélienne n’a jamais été en manque de munitions, ni de matériel. Les livraisons se poursuivent à un rythme effréné, empruntant tous les chemins possibles et imaginables, par air, terre et mer. La chaîne des complicités est formée de plusieurs maillons, mais certains sont essentiels. Les armes doivent être fabriquées, fournies et bien évidemment acheminées à bon port avant d’être utilisées pour détruire toute trace palestinienne à Gaza.
Selon le Palestinian Youth Movement, une ONG transnationale regroupant des jeunes Palestiniens et Arabes, « au cours de l’année écoulée, Maersk a expédié des milliers de tonnes de fret militaire vers Israël depuis les États-Unis », des véhicules tactiques aux pièces pour chars blindés et systèmes d’avions et d’artillerie destinés au ministère israélien de la Défense.
Le livreur danois de matériel militaire
Moller-Maersk, plus communément appelée Maersk, est un armateur mondial et la plus importante entreprise du Danemark. Le groupe est le deuxième plus grand armateur de porte-conteneurs du monde. Mais derrière la face belle et lisse de cette entreprise, et surtout à l’intérieur des conteneurs que transportent ses navires, une autre image apparaît, celle d’un livreur de matériel militaire à Israël.
Le 25 février, une manifestation, à laquelle participait Greta Thunberg, s’est déroulée devant le siège de la compagnie, à Copenhague, pour mettre fin à ce fret. Un rassemblement réprimé à coups de matraques et de gaz lacrymogène par la police. Cela n’a pas empêché Zen Donen de présenter, lors d’une assemblée des actionnaires de Maersk dont elle fait partie, une résolution demandant au groupe de cesser de transporter du matériel militaire et des armes vers Israël. Elle était soutenue dans cette démarche par plus de 70 ONG, dont Amnesty International, Oxfam Danemark et ActionAid. (...)
Depuis le printemps 2024, en effet, l’Espagne refuse aux navires transportant une cargaison d’armes à destination de ce pays l’autorisation d’accoster. « Cependant, il semble que Maersk ignore sciemment cette décision, plus de 944 de ses 2 110 expéditions destinées à l’armée israélienne ayant transité par le port d’Algésiras après la date de cette annonce », affirme le Palestinian Youth Movement, qui poursuit : « On ignore si le gouvernement espagnol est au courant de cette situation ou s’il dispose de procédures pour des mesures d’application supplémentaires. »
Des cargaisons « contenant des pièces détachées pour F-35 » (...)
l’industrie de la défense, en Israël comme ailleurs, n’est plus seulement entre les mains des États. Des compagnies privées, dont Elbit Systems en Israël, en tirent d’énormes profits et il est difficile de tracer les volumes de production ainsi que leurs destinations. Les différentes pièces sont fabriquées dans plusieurs pays puis expédiées là où elles seront finalement assemblées, souvent aux États-Unis, avant d’être réexpédiées via l’Europe et la Méditerranée.
Quatre entreprises irlandaises incriminées (...)
des armes partent bien vers Israël. Ainsi, The Ditch affirme que « quatre entreprises irlandaises fournissent des pièces détachées au principal fournisseur d’armes de l’armée israélienne », à savoir Elbit Systems, dont le siège social est à Haïfa. Des pièces très certainement plus difficiles à détecter comme composants d’armements. (...)
Les exportations françaises
Une enquête publiée par le site Disclose et le journal Marsactu, le 25 mars 2024, a affirmé que la France avait envoyé, à la fin du mois d’octobre 2023, au moins 100 000 pièces de cartouches pour des fusils-mitrailleurs susceptibles d’être utilisés à Gaza. En septembre 2024, Fabien Gay, sénateur communiste (par ailleurs directeur de notre journal), interrogeait le ministre français des Affaires étrangères sur les ventes d’armes opérées par la France à Israël en 2023 et 2024.
Il rappelait à cette occasion : « L’existence d’un risque génocidaire plausible à Gaza, reconnu par une haute instance internationale, oblige désormais expressément l’ensemble des États, qui sont notamment tenus de cesser tout export d’armes, de matériels ou de technologies militaires vers Israël. » Le gouvernement français, poussé dans ses retranchements, devait finalement avouer procéder à des exportations, mais que « celles-ci ne sont autorisées que dans un cadre strictement défensif ».
« Les données officielles ne disent rien, par exemple, des livraisons d’armes d’entreprises françaises via d’autres pays », fait remarquer l’Observatoire des multinationales. (...)
Tout est effectivement possible, même et surtout l’impensable. The Ditch a identifié six vols cargo de la Lufthansa qui transportaient des composants essentiels pour les avions de combat F-35 de l’armée israélienne à travers l’espace aérien souverain irlandais en avril, mai, juin et juillet 2024. Rien ne dit que cela ne continue pas. Surtout pas les cris d’orfraie poussés par les gouvernements européens. En secret et sans aucun contrôle des peuples, ils continuent à laisser les canaux ouverts, alimentant ainsi Israël dans son entreprise génocidaire à Gaza.