
Les pourparlers de la semaine entre les délégations du Hamas et d’Israël n’ont pas été concluants, malgré la nouvelle tentative des États-Unis d’obtenir un cessez-le-feu. Benjamin Netanyahu en a profité pour proposer une candidature de Donald Trump au Nobel de la paix. Une prise de position controversée, tant Gaza s’est transformée en champ de ruines.
Cette semaine, de nouveaux pourparlers autour d’une potentielle trêve à Gaza ont une nouvelle fois peiné à aboutir entre les délégations du Hamas et d’Israël à Doha, avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis.
Israël réitère son souhait d’obtenir la libération de ses otages tandis que le Hamas réclame la fin des bombardements toujours en cours, et la reprise par l’ONU de l’aide humanitaire, pour l’instant menée par la controversée Gaza Humanitarian Foundation.
Pour tenter de court-circuiter cette lente diplomatie, Donald Trump a longuement reçu Benjamin Netanyahu à Washington lundi 7 juillet, le pressant d’accepter les termes d’un cessez-le-feu.
Le Premier ministre israélien en a profité pour présenter à son homologue une lettre envoyée au comité du Nobel, proposant la candidature du président américain au Nobel de la paix.
Un geste consternant, car en parallèle, les deux chefs d’État ont évoqué des avancées dans leur projet de déplacer les 2,3 millions d’habitants de Gaza en dehors de l’enclave.
Un projet inacceptable pour l’ONU, qui rappelle que tout déplacement forcé de population en période de guerre est une violation du droit international (...)
Cartooning for Peace est un réseau international de dessinateurs engagés à promouvoir, par l’universalité du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits humains et le respect mutuel entre des populations de différentes cultures ou croyances. (...)