
Rappel des faits : en 2011, plusieurs médias (@owni, @_reflets_ et le @WSJ) révèlent qu'une entreprise française, Amesys, a vendu en 2007 un vaste système d'interception des communications - Eagle - à la Libye de Kadhafi, avec l'aide de Nicolas Sarkozy. La @fidh_fr porte plainte.
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 22, 2021
Juillet 2017, bis repetita : je révèle dans @Telerama qu'Amesys, devenu Nexa, a vendu en 2014 le même logiciel, rebaptisé Cerebro, à l'Egypte du dictateur Sissi. Après une nouvelle plainte de la FIDH, une deuxième information judiciaire est ouverte.https://t.co/xbjwxe38Ni
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 22, 2021
Ces entreprises - il en existe d'autres - se sont toujours défendues en répétant qu'elles luttent contre le terrorisme et défendent les intérêts de la France à l'étranger. Elles oublient de dire qu'elles gagnent de l'argent en facilitant la violation des droits humains.
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 22, 2021
Précision : 1 mise en examen concerne la Libye (Philippe Vannier pour complicité de torture), et il y en a 3 dans le volet égyptien (Stéphane Salies, Renaud Roques et Olivier Bohbot pour complicité de torture et disparitions forcées).
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 22, 2021