
Les syndicats se sont engagés à retirer leur assignation en justice déposée le 13 décembre dernier à l’encontre des directions de France Bleu et Radio France.
Ici s’arrête France Bleu. Avant même que la justice ne se prononce ce lundi 23 décembre 2024, plus aucun obstacle ne se dresse devant le changement de nom – le 6 janvier 2025 – de la station aux 44 locales du groupe Radio France. Selon une information de "Satellifacts", publiée vendredi 20 décembre, et que Puremédias est en mesure de confirmer, les CSE de France Bleu et de Radio France ont trouvé un terrain d’entente avec leur direction. Une semaine plus tôt, le 13 décembre, ils avaient saisi la justice, faute d’avoir été insuffisamment consultés à leur goût, pour demander la "suspension" du projet Ici. Seul un "point d’information" avait été réalisé par la direction lors du dernier CSE.
Les syndicats ont "obtenu des garanties suffisantes"
En vigueur jusqu’au 31 décembre 2027, cet accord a été signé par les sections CFDT, CGT, FO, SNJ, Sud et Unsa de la Maison ronde, qui estiment avoir "obtenu des garanties suffisantes qui leur permettront d’analyser toutes les étapes du rapprochement France Bleu / France 3". L’intersyndicale, qui salue une "victoire pour la défense des salariés" de Radio France, a décroché par exemple l’organisation à la mi-janvier 2025 d’une procédure d’information-consultation. Celle-ci permettra d’aborder en amont "toutes les étapes du projet de rapprochement" relatives aux conditions de travail, aux effectifs et à l’organisation de la société. (...)
En outre, une instance regroupant des élus du CSE France Bleu et central va être mise en place afin de suivre "au plus près tout ce qui se fera ou pas", sur un rythme trimestriel. L’accord comprend enfin un volet social avec la mise en œuvre d’un plan de prévention des risques psychosociaux relatif au projet de rapprochement de France Bleu et France 3. (...)
Ce projet "majeur" sera financé par l’entreprise publique seule après que l’État a retiré la dotation prévue pour cela - en l’occurrence les crédits de transformation, déplorent les syndicats.