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France24/AFP
Le Hamas a proposé de "geler" son armement en échange d’une trêve à long terme à Gaza
#Israel #Gaza #Cisjordanie #genocide #famine #tortures #cessezleFeu #Hamas
Article mis en ligne le 11 décembre 2025

Khaled Mechaal, ancien numéro un du Hamas, a affirmé mercredi dans un entretien à Al Jazeera rejeter "un désarmement total" du mouvement jugé "inacceptable", lui préférant "un gel ou un stockage (des armes)". Il s’est aussi dit ouvert à la présence d’une force internationale de maintien de la paix à la frontière avec Israël.

(...) La deuxième étape du plan du président Donald Trump à Gaza, dont le lancement serait proche, prévoit le désarmement du Hamas. Une possibilité qu’exclut le mouvement islamiste palestinien : un dirigeant a proposé, mercredi 10 décembre, de geler plutôt l’armement du Hamas, en échange d’une trêve durable à Gaza.

"L’idée d’un désarmement total est inacceptable pour la résistance (le Hamas). Ce qui est proposé, c’est un gel, ou un stockage (des armes) (...) afin de fournir des garanties contre toute escalade militaire depuis Gaza avec l’occupation israélienne", a déclaré Khaled Mechaal ancien numéro un du Hamas, dans un entretien à la chaîne qatarie Al Jazeera. (...)

C’est l’idée dont nous discutons avec les médiateurs, et je pense qu’avec une approche américaine pragmatique (...) une telle vision pourrait être acceptée par l’administration américaine", a-t-il dit (...)

"Le désarmement, pour un Palestinien, revient à lui arracher son âme même", a insisté Khaled Mechaal. Le Hamas, a-t-il ajouté, "n’a aucune objection à ce que des forces internationales, ou des forces internationales de stabilisation, soient déployées le long de la frontière, comme la Finul", la force de maintien de la paix de l’ONU déployée dans le sud du Liban, près de la frontière israélienne.

Ces forces "sépareraient Gaza de l’occupation (Israël, NDLR)", a-t-il ajouté, précisant refuser qu’elle opère à l’intérieur du territoire palestinien, comme prévu par l’accord de cessez-le-feu, car selon lui, cela "s’apparenterait à une occupation".

Les médiateurs ainsi que les pays arabes et islamiques, a-t-il dit, peuvent agir comme des "garants" pour éviter une escalade au départ du territoire palestinien. "Le danger vient de l’entité sioniste, pas de Gaza", a-t-il ajouté, en référence à Israël.
Amnesty accuse le Hamas de crimes contre l’humanité

En parallèle, Amnesty International a accusé jeudi pour la première fois le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens d’avoir commis des crimes contre l’humanité, dont celui d’"extermination" lors de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, et par la suite.

"Des groupes armés palestiniens ont commis des violations du droit international humanitaire, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité lors de leurs attaques dans le sud d’Israël ayant commencé le 7 octobre 2023", écrit l’organisation de défense des droits humains dans un nouveau rapport de plus de 170 pages. (...)