
Partout dans le pays, des groupes communautaires et des défenseurs des droits des immigrants réagissent aux expulsions massives du président Donald Trump. À l’avant-garde de cet effort se trouve Unión del Barrio, une organisation politique indépendante qui défend les droits des sans-papiers en Californie.
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– (RTL)
États-Unis : la police de Los Angeles ne veut pas expulser les sans-papiers
Le chef du Los Angeles Police Department (ou LAPD) a annoncé que ses 10.000 officiers de police ne prendront pas part aux expulsions de sans-papiers que veut relancer le président-élu Donald Trump. Il l’annonce au Los Angeles Times.
Pas question, par exemple, qu’un agent qui verbalise un automobiliste pour une infraction au stationnement le dénonce au services fédéraux s’il se rend compte qu’il n’a pas de papiers d’identité en règle, de permis de séjour ou de visa. "Ce n’est pas notre travail, et je ne vais pas en faire notre travail", prévient le chef du LAPD, qui dépend de la ville de Los Angeles.
C’est une position de principe de la police de la ville : depuis 1979, ses agents n’ont plus le droit d’entrer en contact avec un individu dans le seul but de vérifier s’il est en règle ou pas. Les sans-papiers délinquants arrêtés pour des crimes mineurs ne sont plus remis aux autorités fédérales. La police de Los Angeles refuse aussi de garder en prison des détenus qui pourraient être déportés une fois leur peine terminée. (...)
Sur les 11 millions de sans papiers estimés sur le sol américain, plus d’un million d’entre eux vivent dans la ville de Los Angeles. "C’est le même LAPD que vous aviez lundi, il y a une semaine. Nous n’avons pas changé parce que l’élection était mardi. Nous avons les mêmes principes. Nous avons les mêmes valeurs".