
Le Collectif des associations unies (CAU) dénonce un non-respect de la part de l’État de ses obligations, en ce qui concerne l’hébergement d’urgence et le droit au logement opposable
(...) Le premier recours concerne l’hébergement d’urgence et les obligations de l’État en matière d’accès, de conditions d’accueil et de continuité de la prise en charge. (...)
« 6 000 demandes en hébergement d’urgence non pourvues chaque soir au 115 », un budget « alloué par l’État largement insuffisant au regard du besoin » et un « nombre de places insuffisantes en hébergement d’urgence », qui aboutit à « des dérives avec des critères de priorisation ».
Plus d’un million de recours
Le second recours porte sur le droit au logement opposable (Dalo), instauré par la loi de 2007 qui oblige l’État à proposer d’urgence une solution de logement à des personnes qui en sont privées ou vivent dans des situations précaires (...)
Depuis 2008, « il y a eu 1 359 859 recours introduits sur la base de cette loi Dalo. Sur ces 1 359 859, il y a 440 648 ménages qui ont été reconnus prioritaires et à loger en urgence au titre du Dalo », souligne l’avocat Emmanuel Daoud chargé du recours Dalo. « Sur ces 440 648 ménages, il y en a 258 788 qui ont été relogés. Aujourd’hui, il y en a 102 969 qui attendent toujours de se voir attribuer un logement. »
« Mesures d’injonction » (...)