Une action collective globale est de mise pour mettre fin aux mutilations génitales féminines.
En cette journée de mobilisation, nous lançons un appel pour agir ensemble à échelle globale. #endFGMhttps://t.co/OG7PHMSMhz pic.twitter.com/3b8CEUeswD— ONU Femmes (@ONUFemmes) February 6, 2022
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mutilations génitales féminines.
Nous lançons un appel pour agir ensemble à échelle globale.
Nos plus grands défis sont peut-être encore devant nous dans les efforts mondiaux pour éliminer les mutilations génitales féminines (MGF). La croissance démographique rapide prévue chez les jeunes filles dans les pays à forte prévalence de la pratique pourrait voir environ 4,6 millions de filles subir des MGF chaque année d’ici 2030. Nous ne devons pas permettre que cela se produise. En travaillant ensemble - l’ONU, les États membres - la société civile et d’autres - nous devons mettre en commun nos connaissances pour atténuer le risque grave pour une nouvelle génération de femmes et de filles.
Déclaration d’ONU Femmes pour la Journée internationale de tolérance zéro pour les MGF 2022 (4 février)
Nous savons que cela nécessitera des approches coordonnées et holistiques. C’est pourquoi, dans le cadre du Forum Génération Égalité de l’année dernière , les dirigeants mondiaux se sont engagés à agir. Les membres des coalitions d’action se sont engagés à accélérer la fin des MGF et de toutes ces pratiques néfastes en annulant les lois discriminatoires, en intensifiant les programmes de prévention fondés sur des données probantes, en fournissant des services spécialisés aux survivants et en soutenant les efforts des mouvements et des militants dirigés par la base.
En éliminant les MGF, nous savons qu’une collaboration renforcée et des approches dirigées par la communauté font une différence cruciale. En Somalie, qui a la plus forte prévalence mondiale de MGF avec 98 % de femmes et de filles âgées de 15 à 49 ans, un partenariat entre ONU Femmes et la Fondation Ifrah engage les anciens, les chefs religieux, les femmes, les hommes et les jeunes dans plaidoyer conjoint pour mettre fin aux MGF et aux autres formes de violence sexiste. L’approche comprend une sensibilisation communautaire et des activités visant à lutter contre les normes et attitudes sociales néfastes. Au Libéria, avec le soutien de l’ initiative Spotlight
UE-ONU, le Conseil national des chefs et des anciens du Libéria ont pu renforcer leur surveillance des écoles de brousse utilisées pour pratiquer les MGF. Grâce à des initiatives comme celle-ci, la surveillance soutenue des MGF s’est avérée durable et résiliente, même à travers la perturbation de nombreux services essentiels causée par la pandémie de COVID-19. En fait, grâce à la formation, les communautés ont diffusé des messages sur la prévention à la fois du COVID-19 et des MGF.
L’élimination des MGF nécessitera des approches concertées et holistiques qui s’attaquent à la discrimination sexuelle, à la pauvreté, à l’impact des crises et aux obstacles au leadership des femmes. Les systèmes de protection de l’enfance existants doivent être renforcés. L’élimination des MGF et de la violence à l’égard des femmes et des filles doit également être intégrée dans des plans d’action nationaux plus larges sur l’égalité des sexes, ainsi que dans des plans de prévention, d’intervention et de rétablissement face à la COVID-19.
Nous nous rapprochons de plus en plus de l’échéance de 2030 pour atteindre les objectifs de développement durable, qui incluent l’objectif d’éradiquer les MGF. Il ne faut pas laisser tomber cette génération. Nous appelons tous nos partenaires et alliés à s’engager dans l’action collective nécessaire pour faire avancer les choses.
Les mutilations génitales féminines (#MGF), appelées aussi excision, peuvent être éradiquées en une génération.
Rejoignez @ONUfemmes en demandant des actions concrètes pour mettre fin à cette pratique. https://t.co/4nYOsgKHPS #EndFGM pic.twitter.com/s8tuD7ooXi
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) February 6, 2022
At least 200 million girls and women alive today have been subjected to female genital mutilation and 68 million girls remain at risk by 2030.
On this #EndFGM day, let’s reaffirm our commitment to end this human rights violation. #InvestDontRest https://t.co/EM9QozIfLh
— UNICEF (@UNICEF) February 6, 2022