
En Macronie, il ne fait pas bon être pauvre. Isidore Poireau raconte pour Politis ses démarches administratives interminables auprès de la CPAM pour faire reconnaître et aboutir ses droits. On lui demande de débourser 22 euros par mois alors qu’il sollicite sa réinscription à la CMU afin de pouvoir se soigner. Ubuesque !
(...) Le « système » consiste donc à ce qu’on s’engage à payer un service qu’on sait ne pas pouvoir payer pour obtenir la mutuelle des pauvres. (...)
J’ai donc contacté la Défenseure des droits. Une déléguée départementale a pris en note ma situation et j’ai ensuite été contacté par la médiatrice de la CPAM. Je ne savais même pas que ça existait ! Elle me rappelle au bout de plusieurs semaines (que c’est long !) pour me confirmer ce que l’on m’a déjà dit : pour obtenir la CMU (qui ne s’appelle plus comme ça), je dois d’abord adhérer à une mutuelle, n’importe laquelle, et ne pas pouvoir la payer. Ensuite, seulement, je peux demander un soutien financier.
Au vu de cette absurdité, je vais donc relancer la Défenseure des droits. En attendant, cette histoire me prend tout mon temps et je n’ai toujours pas pu voir le spécialiste recommandé. Il ne fait vraiment pas bon être pauvre en Macronie.