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SOS Mediterranée
Quentin, médecin à bord de l’Ocean Viking «  Je veux continuer à être touché et révolté par ce que je vois. »
#SosMediterranee #oceanViking #sauvetages #migrants #immigration #solidarite #rescapés
Article mis en ligne le 22 août 2025
dernière modification le 19 août 2025

Médecin français de 34 ans, Quentin a rejoint la mission de SOS MEDITERRANEE après avoir exercé dans un service de maladies infectieuses en région parisienne et s’être engagé auprès de personnes exilées à Calais et à Paris.

Depuis le début de l’année 2025, l’équipe médicale conjointe de SOS MEDITERRANEE et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), à laquelle Quentin s’est intégré à plusieurs reprises, a réalisé plus de 910 consultations médicales, auprès des 1178 personnes secourues à bord de l’Ocean Viking. Avec bienveillance et professionnalisme, ses quatre membres prennent soin de chaque personne rescapée en prodiguant des soins essentiels dès leur arrivée à bord. 

Depuis longtemps, Quentin soigne des patient.e.s durant leur parcours migratoire, dont plusieurs ayant traversé la Méditerranée. Ainsi, pendant son internat de médecine, il a fait du bénévolat avec Médecins du monde à Calais, à Dunkerque et à Paris, après le démantèlement de la soi-disant « Jungle de Calais », un camp dont plus de 10 000 personnes réfugiées ont été expulsées sur ordre du gouvernement français.

Ses études terminées, il a travaillé dans le service des maladies infectieuses d’un hôpital en banlieue parisienne, après quoi il a fait une pause d’un an pour devenir moniteur de voile. Pendant qu’il voguait d’île en île sur un petit voilier en Polynésie, il a été appelé pour sa première mission à bord de l’Ocean Viking. Le médecin a alors pris la décision de rentrer s’installer en France.

Ce qui touche le plus Quentin, c’est le contraste entre l’extrême vulnérabilité des personnes rescapées au moment du sauvetage et la solidarité qui se crée ensuite sur le navire-ambulance. « Sans parler la même langue, les gens s’entraident. Cela montre que l’humanité fonctionne dans certains contextes. »  Il reste profondément marqué par les récits de torture, les blessures, la solitude des plus jeunes. Comme cette adolescente de 14 ans, secourue seule… avec son chiot. (...)