
#Justice | "Cette situation génère de la violence sociale : si la justice ne peut pas être rendue, les justiciables ne reconnaissent plus l'Etat de droit !" Cette crise a un impact sur les justiciables et sur la confiance envers nos institutions, il est urgent de corriger le tir. https://t.co/kBzv3WOUfg
— LDH France (@LDH_Fr) December 17, 2021
parallement que les plus aisés instrumentalisent le recours a une justice rendue DYSFONCTIONNELLE et extrêmement COÛTEUSE comme arme pour imposer leur prédation.
— jeanne karp (@JeanneKarp) December 16, 2021
Il y a trois semaines, des magistrat·e·s du Nord initiaient une tribune après le suicide d'une de leurs collègues, Charlotte
L'institution nie toujours le lien entre ce suicide et les conditions de travail
La tribune explique le contraire et décrit amèrement l'état de la justice— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) December 16, 2021
Cette tribune a été signée par plus de 5400 magistrat·e·s et plus d'un millier de personnels de greffe.
Soit près des 2/3 des 8000 magistrat·e·s du pays.
Sachant que signer nommément, dans les services publics en France en 2021, c'est *très* loin d'être anodin.C'est énorme.
— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) December 16, 2021
En effet, début novembre le ministre déclarait que "la justice a été réparée, il faut maintenant la moderniser".
Oui oui, "la justice a été réparée".C'est intéressant. Peut-être qu'il faudrait informer les magistrat.e.s que tout va bien, du coup ?https://t.co/4JVK0blVFg
— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) December 16, 2021
Le jour même de la publication de la tribune, les magistrat.e.s de Lorient refusaient - à l'unanimité - de participer aux états généraux de la justice.
C'est pour eux un "exercice inutile et inefficace", notamment dans l'actuel calendrier politique https://t.co/jzr1nJ7wMv
— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) December 16, 2021
Hier, les audiences étaient renvoyées partout en France. Les syndicats majoritaires appelaient même à la grève, mot historiquement tabou parmi la profession.
Il se passe quelque chose d'impressionnant.Mais là où cela dépasse la justice, c'est dans les mots d'ordre proposés :
— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) December 16, 2021
Il fait écho aux hôpitaux, où l'épuisement s'ajoute aux moyens défaillants. Il fait écho aux écoles, prises entre protocoles sanitaires changeants et parcoursup absurde. A l'environnement où l'inaction devient insupportable...
Cette crise des services publics est généralisée.— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) December 16, 2021
PS : La tribune en question a été publiée sur @lemondefr. Elle a également été réouverte à la signature, pour les professionnel.le.s concerné.e.s.
(elle peut aussi être lue en accès libre par ce biais : si vous ne l'avez pas encore fait, c'est le moment)https://t.co/u694iLafVm— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) December 16, 2021