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France24/AFP
Un Volodymyr Zelensky optimiste assure que "l’avancée russe" en Ukraine "a été stoppée"
#guerreenUkraine
Article mis en ligne le 13 mars 2024
dernière modification le 12 mars 2024

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a donné lundi une interview à la chaîne BFMTV et au quotidien Le Monde, dans laquelle il a estimé que "l’avancée de la Russie a été stoppée" et que la situation était "bien meilleure" sur le front.

Dans une interview à la chaîne de télévision française BFMTV et au quotidien Le Monde, il a déclaré : "Je peux vous donner l’information fraîche : la situation est bien meilleure que durant les trois derniers mois". L’avancée russe "se poursuivait dans l’Est du pays, aujourd’hui notre commandement, nos militaires (l’) ont arrêtée", a-t-il affirmé, selon la traduction française de ses propos.

"Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine", par ailleurs a poursuivi le président ukrainien, assurant que l’envoi de troupes étrangères n’était pour l’heure pas nécessaire. Le 26 février, le président français Emmanuel Macron a affirmé que l’envoi en Ukraine, à l’avenir, de troupes ne devait pas "être exclu", suscitant une intense controverse internationale.

"Tant que l’Ukraine tient, l’armée française peut rester sur le territoire français", a assuré Volodymyr Zelensky. "Mais si Poutine parvient à aller attaquer un autre pays de l’Otan, eh bien ce sont des pays de l’Otan qui seraient amenés à décider comment, en quelle quantité, devraient être envoyés ou pas leur armée", a-t-il ajouté. (...)

Le sort de la guerre en Ukraine pourrait toutefois devoir dépendre, dans les prochains mois, du résultat de l’élection présidentielle américaine début novembre.

Rentré dans son pays après une visite aux États-Unis au cours de laquelle il a rencontré Donald Trump, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a affirmé que l’ex-président et très probable candidat républicain lui avait qu’il "ne donnerait pas un centime" à l’Ukraine s’il retournait à la Maison Blanche. (...)

Une défaite militaire de Kiev face au rouleau-compresseur russe avait également été évoquée samedi par le pape François, qui a appelé l’Ukraine à avoir "le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier" avec Moscou.

En signe de protestation, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a annoncé lundi que le représentant du Vatican à Kiev avait été convoqué. La diplomatie ukrainienne a accusé le pape de "légaliser le droit des plus forts" et de les encourager à "continuer à ignorer le droit international".

"Le chef du Saint-Siège aurait dû envoyer des signaux à la communauté internationale sur la nécessité d’unir immédiatement les forces pour assurer la victoire du bien sur le mal, et lancer un appel à l’agresseur, et non à la victime", a encore estimé Kiev.